Bonjour,
Les professeurs et moi même allons poster nos plaidoiries sur une affaire rédigée pour l'Ecole que vous retrouvez pour l'EXERCICE : témoignages et plaidoirie.
Cela vous permettra de visualiser ce que l'on peut attendre d'une plaidoirie.
Attention
 ce que nous faisons ne correspond pas à une bonne ou mauvaise réponse, 
il y a autant de plaidoiries possibles qu'il y a de plaideurs!
Chacun de vous à son propre style et chaque juge à sa façon de verdictionner et donc d'envisager l'affaire.
Une plaidoirie et son verdict ne peuvent être totalement objectifs. Dîtes vous qu'il y aura toujours une partie de subjectivité.
Donc
 je vous remets l'affaire en question et chaque professeur postera son 
choix de témoignage, sa plaidoirie et décrira comment il a fait s'il le 
souhaite...
Ce topic ne sera pas fermé et sera ouvert à la discussion, si vous souhaitez poser des questions.Faites des gosses qu’il disait !M.
 Mary Jones est mère de quatre petits garçons. Un soir de la semaine, 
alors que son mari travaille, les quatre enfants se retrouvent tous aux 
Urgences, les uns après les autres, pour chute et commotion cérébrale. 
Mme Jones disparaît alors pendant plus de douze heures dans la nature. 
Aux policiers elle expliquera qu’elle « a craqué »! M. Mary Jones est 
accusé devant la cours de Dallas par son mari pour abandon et mauvais 
traitement envers ses enfants. Celui-ci a également déposé une demande 
de divorce. Vous lui êtes commis d’office : vous devez lui obtenir la 
peine minimale et lui obtenir un soutien favorable pour le divorce.
1ère série :Témoignage d’une voisine de la famille. -Bonjour Madame, connaissez vous la famille Jones depuis longtemps ?
-Et bien cela fait deux ans qu’ils se sont installés à coté de chez nous.
-Et quelles sont vos relations avec cette famille ?
-Oh
 vous savez ce sont des gens très gentil, M.Jones est un homme 
travailleur et Mme Jones a bien du courage pour élever quatre garçons 
aussi... heu
-Oui ?
-Et bien... heu ... turbulents je dirais !
-Qu’entendez-vous par « turbulents » ?
-Ce
 sont des enfants très... heu... vifs, il courent beaucoup, ils crient 
beaucoup et j’ai cru comprendre qu’ils faisaient beaucoup de bêtises ! 
-Des bêtises ?
-Oui,
 ils ont quand même réussi à arracher le portillon de leur jardin et 
dernièrement ils ont peint le chien en bleu.... Mme Jones était vraiment
 en colère ! Au prix du toilettage je la comprend, moi-même, pour mon 
Bichon-maltais je...
-Oui très bien mais revenons à nos affaires, vous dîtes que la prévenue était très en colère, mais qu’en est-il de son mari ?
-Oh
 vous savez, il est très travailleur M.Jones, il rentre souvent tard 
chez lui. Souvent je crois bien que les enfants sont déjà couchés.
-Je vous remercie.
Témoignage du médecin urgentiste. -Bonjour Docteur, vous avez accueilli les enfants, quels ont été vos diagnostics ?
-Commotion
 cérébrale... un choc sur la tête si vous préférez. Vous savez des 
commotions cérébrales chez les enfants ce n’est pas rare. Mais quatre 
enfants d’une même fratrie. Oui je me suis posé des questions.
-Et vous avez appelé la police ?
-Non
 et oui ! s’il y a des suspicions de maltraitance je dois prévenir les 
services sociaux vous savez et ce sont eux qui décident du reste. Moi 
j’ai décidé d’appeler le père. M.Jones est arrivé et je lui ai fait part
 de mes doutes
-Quels doutes ?
-Que les accidents des enfants n’étaient pas forcément des accident, si vous voyez ce que je veux dire.
-Vous parlez donc de maltraitance de la part de la prévenue?
-Oui
-Pourquoi n’avez vous pas soupçonné aussi le père des enfants ?
-Parce
 que Mme Jones m’avait dit que son mari était souvent absent et puis... 
elle s’est enfuit !! on ne s’enfuit pas quand on a rien à se reprocher !
-J’en ai terminé.
2ème sérieTémoignage du Mr Jones, mari de la prévenue. -Monsieur Jones, vous accusez votre femme de mauvais traitement envers vos enfants ?
-Oui c’est cela ! Comment expliquer autrement que mes trois enfants ce soient retrouvés à l’hôpital ?
-Trois ? 
-Heu... quatre, je voulais dire quatre... j’ai quatre enfants.
-Monsieur Jones êtes-vous souvent à la maison ?
-Je travaille moi ! C’est vrai que je rentre tard le soir mais je travaille pour subvenir à leurs besoins !
-Et le week-end ?
-Quoi le week-end ?
-Qui s’occupe des enfants le week-end ?
-Je
 travaille toute la semaine moi ! le week-end je me repose ! Ma femme ne
 fait rien de ses journées et elle est même pas foutu de surveiller nos 
enfants !
-Monsieur Jones, avez-vous déjà changé les couches de vos 
enfants ? Leur avez-vous déjà donné le bain ? Avez-vous simplement déjà 
joué avec eux ?
-Mais c’est le boulot de ma femme ça ! Je travaille bien assez comme cela !
-Bien.
 Une dernière question : vous aviez demandé le divorce bien avant cette 
affaire et il semblerait que ce soit pour une autre femme... votre 
associée ?
-J’ai demandé le divorce mais je nie toutes relations avec une autre femme !
-Je n’ai plus de questions.
Témoignage de Mr Jones, mari de la prévenue. Variante -Monsieur Jones, vous accusez votre femme de mauvais traitement envers vos enfants ?
-Oui,
 ma femme depuis un certain faisait preuve de négligence. La maison 
était dans un état déplorable. Et je dois dire que je m’inquiétais pour 
la santé de nos enfants.
-Savez-vous pourquoi le comportement de votre femme a changé ?
-Oh, je pense que cela a un rapport avec la demande de divorce que j’ai déposé.
-Vous souhaitiez divorcé d’avec votre épouse ?
-Oui,
 vous savez quand vous n’avez plus de sentiments pour une personne la 
cohabitation peut devenir tendue et je ne voulais pas imposer nos 
disputes et cette ambiances à mes enfants.
-Monsieur Jones vous 
semblez soucieux du bien-être de vos enfants, pourtant il semblerait que
 vous étiez très peu présent à votre domicile ?
-C’est vrai que je 
travaille très tard. Mais j’ai quatre enfants à nourrir et une femme 
sans emploi. Je devais donc accumuler les heures de travail 
supplémentaires pour pouvoir subvenir à leurs besoins.
-Et le week-end, vous occupiez-vous de vos enfants ?
-J’aurais
 été ravi de le faire, mais pour les mêmes raisons que je viens de vous 
donner, je devais emmener du travail supplémentaires chez moi et je 
devais travailler à la maison. Je regrette sincèrement ne pas avoir pu 
m’occuper plus de mes enfants. Mais si je suis dans ce tribunal c’est 
pour empêcher que ma femme ne recommence. Mes enfants n’ont rien eu de 
grave, mais qui sait ce qu’il pourra leur arriver la prochaine fois.
-Merci, j’ai terminé.
3ème sérieTémoignage de la mère de la prévenue. -Mme
 Carrick, vous étiez présente au domicile de la prévenue le soir où vos 
quatre petits-enfants se sont retrouvés aux urgence. Pouvez-vous nous 
raconter le déroulement de la soirée ?
-Bien sûr ! Je suis arrivée 
chez ma fille et mon gendre vers 19h00 ce soir là, Patrick (mon gendre) 
n’était pas là, comme tous les soirs, et ma fille était en train de 
faire manger mes petits trésors. Vers 19h30, elle leur a laissé une 
demi-heure environ pour jouer avant d’aller se coucher. Et là tout est 
allé de mal en pis !
-Comment cela ?
-Et bien au bout de dix 
minutes on a entendu un bruit sourd et des pleurs, Jonathan était tombé 
de son lit à étage ! Mary m’a alors demandé de gardé les trois autres 
enfants et a emmené aux urgences le petit. Pendant qu’elle était partie 
c’est Kévin et Allan qui sont tombés du lit ! J’ai du demandé à mon mari
 de venir rapidement chez notre fille pour qu’il emmène Kévin et Allan 
aux urgences, moi je n’ai pas le permis ! Heureusement que nous habitons
 dans le même quartier ! Bref, Mon mari venait de partir que ma fille 
est revenue, ils avaient gardé Jonathan en observation. Elle est devenue
 blanche quand je lui ai raconté pour ses deux autres fils. Puis un 
quatrième bruit... Cette fois c’était Nicolas !! Et toujours de ce même 
lit !!! Alors Mary est repartie avec son fils aux urgences... elle était
 en larmes.
-Cette histoire est vraiment... heu... rocambolesque !
-Je l’admet mais c’est la pure vérité et mon mari pourra confirmé !! Vous savez ce sont des enfants hyperactifs.
-Je vous remercie.
Témoignage d’un des policiers ayant retrouvé Mme Jones. -Bonjour, Monsieur Harris. Vous êtes le policier qui a interrogé ma cliente juste après l’avoir retrouvé.
-Oui, Mme Jones a disparu pendant 12 heures, puis nous l’avons retrouvé dans un café.
-Elle buvait ?
-Oui... du café, elle devait en être au moins au quizième.
-Que vous a-t-elle dit ?
-Elle
 pleurait beaucoup, elle nous dit qu’elle était une mauvaise mère, 
qu’elle ne savait pas s’occuper de ses enfants. Que s’ils étaient à 
l’hôpital c’était de sa faute. 
-Cela vous a suggéré qu’elle ait pu maltraité ses enfants ?
-Non,
 une mère inquiète se remet toujours en question. Ce qui nous a mis sur 
la piste c’est qu’elle n’a pas voulu aller voir ses enfants. Nous lui 
avons proposé et elle a refusé. La fuite et ce refus, cela nous a mis la
 puce à l’oreille.
-Avez-vous également interrogé M. Jones, le mari de la prévenue ?
-Oui
 et il nous a clairement fait comprendre qu’il n’avait plus confiance. 
Il nous a dit qu’il se doutait que sa femme faisait preuve de négligence
 vu l’état de la maison. Il était réellement choqué et très en colère.
-Merci. J’en ai terminé.