A
Saint-Malo fait des études d'architecture avec Monsieur
Barbotin
Il
était très protecteur pour ses frère et sœurs, avait toujours une
plaisanterie à faire pour les consoler, un mot pour rire. "Moi je suis, rien
ne me résiste !"
Dans une charcuterie, la marchande (italienne) lui avait
coupé une tranche de pâté trop grosse, donc trop chère pour sa bourse. Il
lui demande d'en enlever un peu et elle répond
"ah on né pé pas - Si on ne peut pas, on pète un peut" et il
s'en va... sans le pâté...
En 1928-29, il ouvre un bureau d'études à
Maisons-Laffite.
Il part à Alger avec sa mère où il travaille à la maison Binet, puis au service militaire à 21 ans à Hussein Dey,
près d'Alger.
La famille logeait dans un meublé où la propriétaire
les surveillait. Par exemple, elle exigeait que tous aillent au toilette à la
queue-le-le et qu'on ne tire la chasse qu'une seule fois, à la fin, pour économiser l'eau ! Un dimanche, il était venu en permission et
faisait la sieste en caleçon. La logeuse a entendu la chasse en criant; Dimitri
s'est levé et a enfilé sa veste militaire pour voir. Elle lui a parlé grossièrement
et il lui a dit :"Madame, si vous ne respectez pas le bonhomme, respectez
au moins l'habit !" Impressionné elle est partie. C'est alors que tout le
monde s'est aperçu qu'il n'avait pas de pantalon... Fou-rire général !
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