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Le chat, un thérapeute à poil.« Ronronthérapie »… Le nom fait sourire, et pourtant, c’est très sérieux. Le chat possède de véritables pouvoirs thérapeutiques : il nous apaise, nous déstresse, soigne nos insomnies et chasse nos idées noires! ... Plusieurs études récentes montrent que les gens qui vivent avec un chat jouissent d’une meilleure santé psychologique que ceux qui vivent sans (In Tout sur la psychologie du chat de Joël Dehasse - Odile Jacob, 2008). Tous les propriétaires constatent, jour après jour, le pouvoir de leur compagnon griffu, sans pour autant pouvoir l’expliquer. Paradoxalement, c’est une ancienne « ennemie » des chats, la journaliste Véronique Aïache, qui lève en partie ce mystère avec un beau livre intitulé La Ronron Thérapie. « Disons que ces animaux me laissaient indifférente, rectifie-t-elle. Mais ma fille a tellement insisté que je me suis laissé convaincre, et Plume est entrée dans ma vie. Je me suis surprise à me délecter de sa présence, et même à puiser dans ses ronronnements l’inspiration de mes écrits. Plume, 2 ans aujourd’hui, est devenue l’“âme de la maison”, comme disait Cocteau. En fait, j’ai écrit ce livre parce que je ne trouvais rien, en dehors d’infos éparses sur Internet, qui me permette de comprendre comment un simple ronronnement peut se révéler si précieux pour le corps et l’esprit. »... Le chat ronronne pour se guérir, mais ronronne-t-il aussi volontairement pour nous faire du bien ? Nous aimerions le croire... Joël Dehasse, vétérinaire à Bruxelles, est formel : un chat vibre essentiellement pour accroître son propre confort. S’il est champion pour nous débarrasser de nos énergies négatives, c’est aussi parce qu’il a vérifié qu’un humain serein est plus attentif et répond mieux à ses besoins. Le chat est capable de repérer notre détresse instinctivement, grâce aux phéromones que nous émettons (chaque émotion a sa propre odeur). Rien de très altruiste, donc. Sauf allergie aux poils de chat, il n’y a que des avantages psychiques et physiques à vivre avec lui... ... Le ronronnement n’est pas la seule « fonction » thérapeutique des chats. Certains ne ronronnent pas.... Le chat nous guérit aussi – et peut-être surtout – par les caresses que nous lui prodiguons, par les contacts physiques qui nous lient à lui. À travers eux, nous ressuscitons les premiers câlins avec notre mère. D’ailleurs, « plus nous avons manqué de tendresse dans l’enfance, plus nous avons tendance à nous tourner vers les animaux pour trouver auprès d’eux une complétude aff ective », affirme Isabelle Claude, équithérapeute, auteure du Cheval, miroir de nos émotions (Éditions DFR, 2007)... In http://www.psychologies.com/...Le-chat-un-therapeute-a-poil
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