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La rupture
Lettre de rupture.
Cette lettre n'a pas été envoyée
: c'était un exercice au cours d'un atelier d'écriture...
On verra le début de la lettre,
manuscrit, le tout est ensuite imprimé.
Je veux te dire
encore une fois combien je t'ai aimée. Il
a fallu que cela se passe comme cela entre nous et je ne regrette rien.
Les moments que nous avons vécus restent comme une plage de bonheur sur
une mer grise... Mais
maintenant que je suis sur que ta décision est irrévocable, et si
stupide, tant je sais que tu m'aimes encore, il va falloir que je rassemble
toutes mes forces pour
apprendre à te détester. C'est déjà fait pourtant, mais il faut que j'apprenne
en plus, à te détester sans souffrir. Tu m'as tellement trahi quand
j'étais sur
de toi et de ta parole. Ta facilité à prendre sur toi pour décider de
me quitter, de ne plus jamais me revoir, alors que je sais que tout aurait
pu être possible entre nous, te rend pourtant si désirable. C'est cette
force que j'aimais en toi, et c'est elle qui fait mon malheur. Ne peux-tu
penser encore à tout ce que nous avons vécu, nous sommes dit, avons rêvé
ensemble. Tu tues ma raison de vivre qui était toi et ce que je croyais
de toi : ton désir, la volonté que nous avions ensemble de construire
notre vie. Je n'arrive pas à te haïr, et cette impuissance est la source
de ma souffrance atroce. Je croyais être incapable de souffrir tant.
J'avais, moi aussi donné cette souffrance à d'autres, mais je n'y
croyais pas. Peut-être était-ce une raison pour, qu'à mon tour je sois quitté
par celle avec qui je voulais finir ma vie. Cela ne te fera qu'un peu de
peine en plus, car je crois maintenant que tu ne m'aimais pas autant que
moi. Tu as retenu
mon élan, tu as brisé celui que j'avais vers toi, ce cataclysme d'amour
qui avait bouleversé ma vie . Maintenant, je me rends compte que ce
n'était qu'une chimère, un petit vent de sable qui m'a bouché les yeux,
et toi, si raisonnable, odieusement raisonnable, tu as piétiné la chance
de notre vie.
Idiot je suis de croire encore en cela ! Quelle chance
étais-tu, fille sotte et bornée, enfermée dans tes préjugés stupides,
ta suffisance de fille bien élevée et à principes, ton aveuglement à
adhérer à autre chose qu'à ceux que t'a donné ton éducation
étriquée....
Fin du manuscrit. |
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Je
te quitte!
Sans autre préavis, sans cause ni raison,
Sans tambours ni trompettes, sans sortir de mes gongs,
Sans adieux et sans larmes, sans même une chanson.
Tu le sais,
Il est temps que je parte, il est temps d'arrêter,
Nous avons trop parlé, nous avons trop donné,
A quoi sert de pleurer ou même de simuler.
Mon amour...
Pour toi n'a pas de fin, pas d'ombre ni de faille
Je le sens à jamais, monter de mes entrailles.
Il est gravé en moi, regarde son entaille!
Pourtant,
Il faut bien arrêter, car rien n'est éternel.
Je sais bien que sans toi je ne serai plus belle,
Que ma vie loin de toi n'aura ni sens ni sel.
Je t'aime!
Comme jamais personne ne t'a jamais aimé!
Mais tu n'as pas su lire mon cœur écartelé...
Je t'aime et t'aimerai jusqu'à l'éternité...
10 juillet 2008
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Mauvais
sort
(
petite vengeance)
Par le feu de ces mots bien cuisants et maudits,
Je lance un maléfice à ta face coupable !
C’est un très mauvais sort, c’est un charme interdit,
Une incantation douce à l’oreille du diable !
Je lance un maléfice à ta face coupable,
Nulle conjuration ne pourra l’empêcher !
Une incantation douce à l’oreille du diable,
Un envoûtement pour toute une éternité !
Nulle conjuration ne pourra l’empêcher :
« Il te faudra m’aimer et toujours m’idolâtrer ! »
Un envoûtement pour toute une éternité.
« Ou il te poussera un furoncle verdâtre ! »
« Il te faudra m’aimer et toujours m’idolâtre ! »
Mes sorts visent souvent un endroit bien senti
Où il te poussera un furoncle verdâtre
Par le feu de mes mots bien cuisants et maudits !
Evy-Lisa
Chirrel
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Odieux
J'ai
dit ce que j'ai dit et ne retire rien
Et quoi que vous pensiez, Madame, peu importe
Je trouve vos façons indign' d'un baise-main
Je ne vous salue pas, mais non, je prends la porte.
Je l'ai prise en plein front, Madame qu'avez-vous,
Pourquoi ce vilain gest' qui en veut à ma tête
Sans doute espériez-vous, de moi, quelques mots doux
Mais si vous insistez çà va étr' votre fête.
Je vais fêter céans ces années de galère
Ces bigoudis ratés, ces chemisiers hideux,
Vos regards méprisants sur le sinistre hère
Que je suis devenu en brûlant à vos feux.
Et faire feu sur vous j'en ai vraiment envie
J'aurais dû pour cela ach'ter un pistolet
Çà vous aurait guéri de toutes vos envies
Qui ont fait de mes fonds un désert asséché.
J'y errerai bientôt dans ce désert immonde
Oui, mais j'y serai seul et hors de votre vue,
Et vous devrez chercher ailleurs de par le monde
Aussi bête que moi, pour des années de plus.
Et
ces années perdues je vais les rattraper
Il reste bien encor' des atouts dans ma manche
J'ai tant appris de vous que je peux arriver
Sur une autre victime à prendre ma revanche
Poème
de LAURAGAEL
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J'adore
ces "lettres de rupture", si ça ne débouche pas sur du concret, au
moins ça soulage !!!
michel1952
:
La belle saura que l'ami Lauragel
Impétueux et sévère sera l'ombre
Sur sa vie la revanche est belle
Lacher les plombs en grand nombre
Fait pas bon de vous contrarier............
même
sur "l'aire de la poésie imaginaire"
Oh, je suis pas si dangereux que cela, je crois.
Beaucoup de bruit pour rien !!
Et puis, à mon âge les crocs sont émoussés !
Peyrepertuse :
Dis donc, tu fais le portrait de ma femme, de ma sœur, de ma belle-sœur, de ma
cuisinière, de ma crémière, de ma bouchère, de ma vétérinaire, de ma
gynécologue, etc. et tu me demandes même pas ma permission! Ah bé ça! T'es
gonflé quand même!
Bon, je passe pour cette fois!
PS: Tout ce que j'ai dit sur certaines femmes ci-dessus est tout à fait faux ,
elles sont toutes très charmantes et je suis de très mauvaise foi!
galouchinette
: c'est l'ex de ... !!! Je te fourni l'arme si tu veux !
LAURAGAEL
: C'est un contrat que tu proposes là.
Attention je suis très cher et... pas très adroit !!!
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La
"dixième" lettre : Je me souviens toutes ces fois, où je t'ai dit c'est la dernière fois ! Je sais il va falloir, pourtant, que je me résigne à sortir de ta vie. Je sais tout ça, mais ma douleur, efface ma raison. J'ai des questions qui s'installent dans ma tête, mes réponses me transpercent le coeur. ...
...
à
lire dans http://erotica-blues.skynetblogs.be...dixiemeaout-2005
La
"onzième" lettre :
Que faut il faire ou penser !!! Je sens tout au fond de moi, que le moment de se dire adieux est imminent ! ...
...
à
lire dans erotica-blues.skynetblogs.be/...onziemelettre-de-rupture
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L’ingrate
Avant
que de revoir le soleil triomphant
Caresser
la forêt de tes longs cheveux roux
Dont
le feu trop ardent va le rendre jaloux,
Laisse-
moi caresser ton visage d’enfant.
Tu
gis sur notre couche, apaisée, les yeux clos.
Je
ne puis résister à spectacle si doux.
Pourtant
ce n’est pas moi qui serai ton époux.
A
cette pensée là, mon cœur pleure à sanglots.
Pourquoi,
ce jour de mai, promeneur solitaire,
Alors
que je songeais à quitter cette terre,
Me
suis-je laissé prendre au charme de tes yeux ?
Et
pourquoi ce matin, alors que tu sommeilles,
Suis-je
venu te dire un éternel adieu,
Alors
que notre amour promettait des merveilles.
Renée-Jeane
Mignard
Autres
poèmes http://www.jepoeme.com/forum/poeme-rupture/Peine_capitale/496081/1.html
http://www.jepoeme.com/forum/poeme-rupture/Separation/540469/1.html
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