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Mircea Eliade 1907-1986 est un historien des religions et romancier roumain. D'après http://fr.wikipedia.org/wiki/Mircea_Eliade :
À 14 ans, il publie son premier roman Comment j’ai découvert la pierre philosophale. En 1928, il fait la connaissance, à l'Université de Bucarest, d'Émile Cioran et Eugène Ionesco, prélude à une longue amitié. Certains commentateurs lui ont reproché d'avoir eu, dans sa prime jeunesse, quelques sympathies pour la Garde de Fer (Garda de Fier), organisation roumaine d'extrême droite. Quoi qu'il en soit, ses fréquentations de jeunesse ne semblent pas avoir exercé une quelconque influence dans sa production intellectuelle, dont l'essentiel est venu des années plus tard, après un séjour d'études de trois ans à Calcutta , de 1928 à 1931, séjour qui l'a probablement plus influencé par son contact permanent et durable avec les religions de l'Inde. Il y prépare son doctorat qui deviendra Le Yoga, immortalité et liberté. De 1933 à 1940, il enseigne la philosophie à l'université de Bucarest. En 1945, il rédige en roumain Les prolégomènes à l’histoire des religions, qui paraîtront par la suite en français sous le titre de Traité d’histoire des religions (1949). À partir de 1957, il est professeur d’histoire des religions à l’université de Chicago, où il meurt le 25 avril 1986. On lui reproche assez fréquemment le fait d'utiliser régulièrement des sources de deuxième, voire de troisième main, notamment dans son célèbre ouvrage sur le chamanisme, lequel présente une vision de ce phénomène religieux assez éloigné de la réalité.' La lumière qui s'éteint - 10/18 - Très beau roman, atmosphère glauque et érotique, pleine de suspense. Une
nuit, un incendie éclate dans une prestigieuse bibliothèque. Cesare, le
bibliothécaire, qui s'y est attardé, se précipite dans le bureau du
conservateur pour téléphoner aux pompiers. Il y découvre un jeune
journaliste, Manuel, et un vénérable professeur en compagnie de la belle
assistante de celui-ci, complètement nue. Après l'avoir sauvée des flammes, Cesare apprendra qu'elle était le centre d'un rituel orgiaque. Transformé
en héros malgré lui par la presse qui le harcèle, Cesare s'enfuit, mais il n'échappera
pas aux journalistes. Érotisme et magie noire, humour et symboles, dans un
roman que Mircea Eliade appelait "fantastique et réel, joycien".
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