Le  Grenier de Super Daddy

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Souvenirs d'un autre temps... 

 

Claude Danis : Mon enfance...      

      

A lire aussi, la suite de mon autobiographie édifiante   

et Odeurs du temps perdu

Si vous avez Windows 2000/XP, vous pourrez voir la photo satellite des lieux de mon enfance :

Tout d'abord, téléchargez Google Earth si vous ne l'avez pas déjà : http://earth.google.fr/ 

puis allez à GoogleEarth_R_Alger et ouvrez le fichier temporaire Doc.klm qui a été créé.

Mon enfance s'est passée à Alger, où j'ai vécu jusqu'à 25 ans...

 

Pour voir les photos plus grandes. cliquez sur la première de chaque tableau

 

     

 

 

à la plage...

Square Guillemin

Bébés bien posés

Tout bébé, j'étais déjà dégourdi : Ainsi, ma mère m'a raconté qu'à 18 mois environ, comme Lola cherchait la serrure de l'ascenseur, moi, à moitié endormi dans ses bras, je lui montre la serrure en disant seulement "là !"

Michèle n'aimait pas que la dame qui nous gardait, Mémé Alice lui fasse des bigoudis. Voyant des raisins pour la première fois, elle s'est écrié "Oh ! On dirait des bouclettes"

Quand j'étais petit, j'aimais aussi bien taquiner ma petite sœur qui appelait notre mère au secours : " Manman ! MANMAN !!! (cris d'orfraie) - Qu'est-ce qui arrive ? C'est encore Claude ??? - Oui ! - Qu'est-ce qu'il t'a encore fait, ma pauvre chérie ? - Manman ! Y me fait des grimaces!!!! (pleurs).

Nous avions des petits bancs en bois, que nous imaginions en maison de poupée. Nous y passions des heures... Nous avions aussi un vieil ours en peluche qui n'avait ni bras, ni jambe, et un seul oeil. Il était vêtu d'un sweet-shirt de bébé, et nous le tenions par les manches en nous promenant. Un jour il est tombé sans qu'on s'en aperçoive, seulement au bout d'un quart d'heure ! Il a fallu faire demi tour pour le retrouver... J'avais de grosse joues, et un jour, nous jouions à la cachette avec les cousins Kordics, et je regardais par la fente de la porte qui était ouverte, quand je ne sais pas qui a fermè la porte et m'a pincé la joue !

Je me souviens aussi des bombardements (par les avions allemand ou américains ?). Nous descendions dans la cave en pleine nuit. Quand les Américains ont débarqué, c'était la grande fête !  On nous donnait à boire de gros bols de lait dans les écoles !

Ils avaient réquisitionné un garage en face de chez notre grand-mère, Éva, qui nous gardait chez elle, pendant que notre mère travaillait. Mais la pauvre était souvent obligée de nous laisser seuls, car elle avait un restaurant (la Restaurant Végétarien, rue Charras), et nous en profitions pour faire les pires bêtises, généralement imaginées par moi, ma sœur suivait toujours. 

Nous avions remarqué que les Américains avaient un gros tas de sable devant ce garage, et nous avons fait le va et vient avec nos petits seaux pour en amener sur la terrasse. Un jour nous avons mélangé la terre des pots de fleur avec de l'eau, et nous jetions des poignées de boue sur le mur repeint à nef de la terrasse...Un autre jour, nous nous sommes amusés à jeter tout un grand bocal de pois chiches sur les passants, alors que toutes les provisions étaient rares et chères. Mémé Éva était désespérée. 

Notre mère nous laissait descendre du tram, avec notre goûter et une fois, nous l'avions oublié en descendant : Elle nous l'a lancé par la fenêtre, mais, naturellement, le paquet s'est défait, et tout est tombé par terre... 

A cette époque, c'est notre grand-père Gaston qui venait le jeudi nous accompagner au Parc Mont-Riant. Nous avions un ami, Jocelyn, qui venait avec nous. Nous amenions une auto à pédale, et dévalions la pente comme des fous. Pépé nous courait après, affolé... Il y avait des gazelles qui mangeaient des cigarettes, et, en haut, tout un espace en friche, l'endroit idéal pour jouer aux cow-boys et aux indiens. Avec Jocelyn, nous formions une armée : Il était capitaine, moi, lieutenant, et Michèle, simple soldat. Nous montions sur une armoire pour sauter sur le lit, il passait d'une fenêtre au balcon par l'extérieur... Quel diable ! J'avais trouvé mon maître ! A notre mère, inquiète, "Ca risque rien, M'dame". Plus tard, Michèle l'a revu : Il s'était engagé dans la marine...

Nous avions une voisine, Madame Rubin, qui  était veuve. Elle nous parlait de son mari : 

"Il voulait toujours que notre fille mange du pain avec tout. Un jour, je lui ai dit - Tu aimes, toi, manger du pain avec le raisin ? Eh bien, mange-z-en, et laisse la petite tranquille !". Et bien, après çà, il n'a plus jamais rien dit !"

Madame Rubin, sa fille et ses deux petites filles

Après la fin de la guerre, nous sommes devenus plus raisonnables. en 1949, un copain de ma classe m'a convaincu d'aller avec lui chez les louveteaux.

Sortie de classe en 8ème 

( ou CM 2, comme on dit maintenant)

Les noms de ces cheftaines, Baghéra et Akéla. 

Où sont -elles à présent ?

Vidéo tirée d'un film 8mm

A la droite de Claude,

  Jean-François Garcin.

Çà a été l'époque de ma communion solennelle, 

et de l'entrée en sixième.

 

Au Lycée Gautier, Alger, années 1950-52.

Classe de 3ème, avec notre professeur d'Allemand, Monsieur Muller

Sydney Bechet dédicace ses disques à Alger

A lire, la suite de mon autobiographie édifiante...

 

 Dernière modification : 27/06/2016 16:36