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Planète B
La
seconde s'appelait B comme BULLE.
Curieuse ambiance à mon arrivée : lâcher de ballons et de bulles ! Tout
le long de la piste d'atterrissage les Bullois avaient organisé un
concours de bulles de savon : à qui ferait les plus grosses et les moins
éphémères et c'étaient, dans le ciel, mille reflets lumineux.
Sur la planète Bulle, on avait partout supprimé les angles . Les
arrondis des bâtiments, des maisons des objets même avaient fini, je
pense, par marquer le physique des habitants : visages poupins,, absence
totale de traits anguleux, allure plutôt rondelette et potelée.
Ici, par ailleurs, aucun problème de communication entre indigènes et
touristes Tous les propos échangés se trouvaient traduits immédiatement
dans des bulles. qui s'exhalaient dans le souffle des paroles.
Je passai ainsi sur cette planète les jours les plus paresseux de mon
existence : bains à bulles, repos lovée dans des fauteuils profonds, rêveries
nocturnes les soirs de pleine lune en suçant des choupachoups !
Mais quand même, au bout d'un certain temps, craignant la régression
totale, je décidai de quitter ces lieux de rêve !
marie-claire.degrave@wanadoo.fr
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Planètes A et B
Je choisis la B ! Elle m'a l'air super pour se reposer. Et c'est de ça
que j'ai besoin !
B…Marie-Claire…Une bulle où coincer sa bulle confortablement
installé, on n’est pas forcé de sourire, ça vient tout seul. Ph
André
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