Le Grenier de Super Daddy

 

L' A l p h a b e t  d e s  P l a n è t e s

Choisissez la planète où vous voulez atterrir, alunir ou vous aplatir !

Les planètes marquées d'une *, ont déjà au moins un satellite.

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CATH

 

Planète P     Pain perdu

D'aucun la disait pétulante, plantureuse, paradisiaque palpitante, plaisante, 
De plus en plus de foules entières en revenaient déçues coupables dépitées sans appétence pour ce qui fut un spectacle époustouflant à l'ordre du jour permanent. Le spatio-tourisme  avait en une cinquantaine damnée, réussit à perpétrer sur la planète Paradis ce que d'aucun appelait leur humanité paradoxale. Leur savoir, qu'il considérait comme lumineux et leur façon de vivre animal fardée vulgairement de luxe déplorable.
Sur la planète P donc, comme Paradis, chacun était en droit de souhaiter d'être heureux. Hors le bonheur des uns ne fait pas forcément, loin de là, le bonheur des autres. Déjà entre humains la gageur était inaccessible, alors que dire de ce qu'il en fut de l'avis de leur(s) "hôte(s)".
Leur(s) "hôte(s)" n'étai(en)t qu'ondes et couleurs vaporeuses. Leur(s) silence(s) étai(en)t musical, leur(s) écharpe(s) voluminescente(s). Leur(s) invisible(s) présence(s) étai(en)t indéniable(s). La température, l'humidité, les paysages sans texture, l'atmosphère  correspondait à l'envie de l'humain concerné. Les envahisseurs, car de poignées de touristes élégamment respectueux, la Planète P se vit assez vite piétinée par des hordes d'outrecuidants envieux, à ce point qu'on les reconnaissait à ce qu'il n'avait plus de pouce ni majeur à force de claquer de doigts.
Combien étaient ils nos hôtes? On a jamais su. De UN à mille millions. Peut importe.
P devint piètre, grisonnante, puis l'invraisemblable advint ; il plut. Une pluie de sueur, excrémenteuse évaporée des corps mondains.
Alors ou plutôt enfin sa destination fut abandonnée par tous les spatio-voyagistes.
Seul Coconuts un ex-commandant qui découvrit cette planète P. revint de temps en temps la voir se régénérer tout en en faisant  de rapports catastrophiques, où les mots comme pestilentiels, poubelles, pourrissement  s'y répétaient à longueur de phrases.
Il y retourna une dernière fois, s'allongea et sur la planète Paradis enfin redevenue vierge. Il y demeure à présent dans un repos Perpétuel.

Guillaume   catherine.esquerre@free.fr 

P…Guillaume…La Planète Paradis ressemble à notre planète Pardi ! La terre n’était-elle pas cet Eden  il y a une cinquantaine damnée?  Ph André
Un voyage, malheureusement trop réel, que nous avons déjà fait maintes fois, aux Antilles, en Polynésie, en Amérique... Et maintenant, avec nos Pétroliers, Pesticides, OGM, nucléaire...
Cette Planète Pathétique, il ne faut pas aller loin pour la visiter
Merci de nous le rappeler     Cloddy

Peste soit de notre planète poubelle qui risque bien en effet de ne pas survivre à ses pollutions! Marie-Claire