où je fus déposé
par ma mère l'oie,
dans le doux duvet
du dos d'un dindon,
était celle des doux dingues.
D était dirigée
par douze druides déjantés
(d'aucuns disent même débraillés)
décrétant chaque dimanche
de déblayer le désert.
Je vis, au détour d'une dune dorée,
danser des dromadaires,
deux par deux ;
des dragons drapés dans leur dignité,
dîner avec des dinosaures,
dégustant délicatement
en dessert
de dodus doryphores. |
Je
vis un damoiseau,
un peu dadais sur son destrier,
se battre en duel pour délivrer
dulcinée du donjon ;
puis déçu, (même dépité), de découvrir
que la donzelle n'était qu'une dolente dondon
disparaître discrètement.
Drôle de drame.
Déprimé par tant de délire,
Je décidais de décoller pour E.
Je délayais un dé de distillat de digitale,
dans dix décilitres de doucette.
Et,
la doulette Druze,
deal avec le destin,
une, deux...
Emma
elire@cegetel.net |
D.Emma.planète DCD par absorbtion d'un dé de digitaline assassine.. On y
rigolait bien pourtant. Ph André
Là je veux juste préciser (à Phil et quelques autres)
que mes petits textes qui paraissent tristes, n'avaient pas
l'intention de l'être - la digitaline c'est pour évoquer la façon dont
le petit prince s'évade à la fin, en se faisant piquer par le serpent -
et le petit prince qui pleure devant une rose sur la planète de la joie
c'est pour montrer que même si tout est super par ailleurs, l'amour lui
manque... donc pas triste tout ça !!!! d'ailleurs c'est le
printemps, que faites vous devant votre écran ? et encore merci à Cath
pour le jeu !
D Emma, très chantant ce poème j'aime bien la planète des
doux-dingues! mais je n'ai pas compris les 2 derniers vers ( ou pas voulu
comprendre!) Marie-Claire
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