On
l'adopte ! Très jolie parabole ! On n'a pas encore trouvé de méthode
sans douleurs pour ça ! Cloddy.
Bonjour
Cloclo, On oublie que c'est un satellite. C'est une planète à lui
tout seul ce texte! Quel texte! Il est grave mais tu choisis
des mots justes et un style concis qui nous donne l'impression de
ressentir pleinement ce dont tu parles , la douleur , la jubilation, la
fierté,.... Il est bien écrit , j'aime vraiment beaucoup.
Bises Estelle
Magnifique
parallèle, Claude entre les douleurs de l'enfantement et celles de la création
littéraire. J'ai beaucoup apprécié ton poème, moi, qui sors tout juste
d'une indigestion après avoir tenté d'aider ma fille pour sa
dissertation. A ce propos, je tiens à te remercier pour ton aide et pour
ta piste de réflexion qui nous a été très utile. Je remercie aussi
Philippe, même si son message privé à ce propos ne m'est effectivement
pas parvenu , mais j'ai suivi sa suggestion de recherche et cela fut
fructueux. Merci donc à tous pour votre coup de pouce. Je ne sais pas
pourquoi, autant, je trouve que les autres genres littéraires se prêtent
bien à l'analyse, autant, cela me bloque en ce qui concerne la poésie.
Peut-être est-ce parce que cela parle plus à mon inconscient qu'à ma
raison, alors mes réactions sont surtout instinctives et j'ai juste envie
de dire "j'aime, j'aime pas", en tous cas, pour ton
"Enfantements", je peux dire: j'aime. N'est-ce donc pas plutôt
cela, le rôle du poète : toucher, émouvoir, faire réagir ? (conclusion
de la dissertation :o)) Amitiés Marie-Anne
J'aime beaucoup ce parallèle entre les douleurs d'une mère et celles
tout aussi douloureuses d'un poète. Une question : un écrivain éprouve-t-il
autant de douleurs qu'un poète ? Il y aurait moins de livres publiés
alors ... ou bien les écrivains sont tous des maso :-)))) A presto,
Dominique
Cloclo, j'adore tes enfantements! Myriam
HS
l'enfantement : joli poème , mais dis moi, la fin, tu es sure que tu le
vis ainsi ? "" Toujours j'accouche dans la douleur toujours je
souffre de mes mots."" ... Que tu accouches dans la douleur,
pourquoi pas ; chacun son truc !!! mais souffrir ensuite ? ne me dis pas
que tu es maso ; je n'y croirai pas plus de trente secondes !!! annick.brillant@libertysurf.fr
Le rôle du poète est de souffrir. Toujours ! Je ne déroge pas à la loi
en tant que poète. En tant qu'une femme ordinaire, comme tant d'autres,
je suis tout l'inverse, je déborde de joie, d'enthousiasme et d'allégresse.
Ca ne se voit pas ? (rires) CLOCLO
Cloclo, j'ajouterais, que ces souffrances font que tu écris ce que tu écris!
C'est un cercle vicieux nécessaire! myriam
Oui, tu as raison, c'est exactement ça. La douleur et la joie font partie
de chacun de nous, elles ne sont pas complémentaires, elles sont UNE.
CLOCLO
Mais quelque soit la douleur, il ne reste que le résultat,
et on oublie tellement vite que l'on recommence à l'infini. Et quand les
mots sont enfin sur le papier, dessinant un peu de notre être, déjà ils
nous échappent, lus et décortiqués par d'autres, prêtés ou donnés
avec amour. C'est tout cela l'enfantement, qu'il soit d'écriture, d'être
ou de bois. Nous y laissons un peu de nous à chaque fois, mais la
renaissance est éternelle. Amitiés
Nicole isalio13@yahoo.fr
Et nous y laissons aussi un peu de notre pudeur, quand le "bébé"
sort tout frais, tout rose, tout neuf à la vue de tous, on se dit alors :
"vont-ils le trouver aussi beau que moi je le trouve beau , moi
qui suis sa mère !". L'acte d'écrire et surtout de se laisser
lire est un acte courageux, enfin je pense, on s'expose, on se dévoile,
on se met à nu, on y laisse une partie de nous, irrémédiablement. Mais
comme tu dis, malgré l'effort et la souffrance, la récompense, c'est l'éternelle
renaissance. CLOCLO
Que serait l'écrivain sans
le lecteur ?
L'écrivain (ou le poète)
cherche une connivence, une certaine complicité, ou une compassion, en
donnant un message à lire... Il espère que ce qui l'a fait rire, ou réfléchir,
ou souffrir, donnera un instant de joie, de pensée, de sympathie,
à celui qui le lira, aujourd'hui, demain ou plus tard... Cette oreille
que nous n'avons pas toujours dans notre entourage immédiat, il la
recherche dans la multitude innombrable et inconnue, présente ou future
: celui qui, par hasard, le lira.
La douleur d'écrire serait
donc la même que celle que l'on a à se confier /se confesser /se
psychanalyser. Mais c'est en même temps une manière d'évacuer un mal
qui vous ronge.
A bb :
Mais oui, cette rétrospective est tout à fait intéressante, je pense
que tu as dit l'essentiel et souligné deux points cruciaux pour l'écrivant
: la page blanche (les mots ne viennent pas) et lorsqu'ils arrivent
enfin, souvent en nombre, la difficulté est de les dompter.
Nous sommes, pour reprendre l'image de mon poème des sortes de petites
"mères lapines" à naissances multiples !!! Tu as exprimé là
des idées universelles, permanentes. Seuls le style et la mise en
forme nous appartiennent en propre. Bienvenue et bonne route à l'atelier
1. CLOCLO
J'aime aussi beaucoup... lente et douloureuse maïeutique de
l'écriture... Nicole Alpha. Mon blog :
http://tempus-fugit.over-blog.com
La poésie ouvre les yeux de celui qui est réceptif aux rapprochement
inhabituels d'images de sens, à conditions qu'elle soit vérifiable
dans l'existence de tout un chacun sinon c'est du verbiage du coloriage un
jeux. Dans tout poème il peut y avoir des deux : une étincelle qui
révèle, enchâssée dans un glacis de mots plus ou moins harmonieux.
Ainsi la défiance vis à vis des rythmes et de la métriques et le
recours au vers libres "révèle" le désir du poète d'aller à
l'essentiel de délaisser l'accessoire pour atteindre le cœur de la poésie
, l'éclair qui révèle...(je pense à Char : la poésie est de
toutes les eaux courantes celle qui s'attarde le moins au reflet de ses
ponts ) Adrien Novel
Si tu t'inscris sur un atelier d'écriture, c'est quand même pour être
lue ! Le lecteur, pour moi, c'est n'importe quelle personne lamba qui lira
tes textes. Je ne dis pas qu'écrire est une douleur, c'est le fait de
perfectionner son texte jusqu'à le trouver à peu près bien. Moi, mon
expérience est douloureuse, parce que mes mots ne coulent pas de source
comme certains. Il me faut faire des efforts. Après, quand le résultat
n'est pas trop mauvais, je suis contente, oui, là, j'éprouve parfois du
plaisir. Chaque expérience est personnelle, je pense ! CLOCLO
Je suis entièrement d'accord avec toi. Vois-tu, ce matin, j'ai bu mon café
et j'ai relu avec attention le texte que j'avais écrit la veille. J'ai
tout de suite vu ce qui n'allait pas : je me suis dit, il faut modifier
tel passage pour qu'il soit convenablement perçu. Ensuite, j'ai vu
certains passages qu'il me fallait ou bien développer ou carrément
supprimer.
C'est un exercice de perfectionnement de mon texte, mais je suis désolée,
je ne considère toujours pas cela comme une souffrance : au contraire,
c'est difficile certes, et je n'y parviens pas à chaque fois, mais
comment dire : j'ai comme une sorte d'adrénaline qui monte dans mes
veines lorsque je m'applique à ce genre d'exercice. Bref, c'est une
passion. Mes résultats ne sont pas toujours bons, loin de là. Je m'en
fous. Ce qui m'importe : c'est les efforts que j'ai à accomplir pour
parvenir à un résultat meilleur. De toutes façons, le résultat en
question ne sera jamais finalisé et bon à mes yeux, puisque je passe mon
temps à une autocritique perpétuelle. Mes proches aiment ce que j'écris
et moi, quand je me relis le matin, je fronce les sourcils parce que je
trouve mes écrits d'hier mauvais. Cela me rappelle mon père qui adorait
faire la cuisine et d'ailleurs nous concoctait des plats magiques. Et
bien, chaque fois, il disait : non, c'est pas bon. Ma sauce est râtée.
Mais, quelque part, on savait tous qu'il éprouvait un certain plaisir, même
dans sa propre dénégation. BB Petite parenthèse : j'ai reçu
hier soir un mail de la Radio Suisse Romande :
ils vont lire l'un de mes textes. D'abord, j'ai été très fière et puis
j'ai relu le texte, que j'ai trouvé absolument nul.... Résultat : je
pense que j'irai me cacher sous ma couette tandis qu'ils se perdront à me
lire.
Barbara, Il est certain que la démarche d'écrire sur un atelier d'écriture
est différente et c'est pour être lue. Par contre, quand tu écris pour
toi (je ne parle pas des pros qui écrivent pour être principalement
publiés), tu ne penses pas au lecteur potentiel qui te lira. Tu écris
ton ressenti et tu le partages ou non. Sûr que certains
ont plus de facilités que d'autres à écrire dans un genre ou dans un
autre ou dans tous ! Pour ma part, c'est une félicité que d'écrire et
je n'ai jamais éprouvé de
douleurs profondes à mettre sur papier mon ressenti. Par contre, le
sujet peut être une douleur que j'exorcise par l'écriture. A presto,
Dominique
Tu vois que tu peux être fière de toi, même si tu as une petite appréhension,
ce que j'avais au départ ! J'avais honte de ce que j'écrivais, pas sur
le moment, mais avec le recul. J'ai été plusieurs mois sans rien écrire
pour cause de déprime, quand j'ai relu mes textes, j'ai failli tout jeter
! Maintenant ça va, mais j'évolue avec le temps, mon style change,
au gré de mes lectures, de mes découvertes, de mes amours, de mes
humeurs. Bref, tout baigne. Et si je n'éprouvais pas un réel
plaisir à écrire, eh bien je n'écrirais pas ! CQFD ! (rires)
Bisous à toi. CLOCLO
Je comprends. En ce qui me concerne, les mots ne tardent pas trop à venir
et la première mise en texte est plus ou moins aisée. J'ai toujours
tendance à dire que mes doigts suivent, en quelque sorte, les impulsions
émises par mon cerveau. En revanche, c'est comme je le disais à Claude, la douleur intervient le
lendemain, lorsque je me relis. Mais je ne me résous pas à appeler cela
une douleur. Pour moi, ça reste un, comment dire, une sorte de
"devoir", parvenir à une toute petite perfection. Il faut juste
que je sois plus ou moins satisfaire, en tout cas pour l'heure. Mais ça
n'est pas une douleur : c'est comme grimper sur une échelle. Un exercice
difficile, à apprivoiser.
La douleur, je la situerai plutôt dans le choix du thème que l'on va
aborder. Voilà par exemple il y a des tas de gens autour de moi qui
aiment mes écrits et qui aimeraient bien que j'écrive leur histoire à
leur place.
Sauf que moi, là, je m'en sens incapable, vu que je n'ai pas ressenti
leurs humeurs du moment, leurs déceptions, bref, l'ensemble des
sentiments qu'ils ont ressentis. Alors là oui, je parle d'une douleur :
ma mère m'a demandé d'écrire son histoire lors de la deuxième guerre
mondiale. Elle était juive et française. Or, je n'y parviens pas.
Pourtant, elle sait très bien m'éclairer sur les sentiments qu'elle a
ressentis à cette époque. Sauf que moi, je me bloque. Alors là, oui, il
y a douleur et.... blocage. Barbara
Je
partage l'avis de Brigitte : vous avez raison toutes les deux! Bon, ça
fait un peu "celle qui ne se mouille pas", mais vous touchez de
la plume deux sacrées problématiques qu'on pourrait exprimer ainsi:
"écrit-on pour soi ou pour les autres?" et "écire est-il
une souffrance?" Beaux sujets de dissertation, là aussi....
Alors, bien sûr, on écrit pour soi, ce peut être un "défouloir",
comme le dit Barbara ou une autoanalyse qui permet de mettre ses idées au
clair en les posant sur le papier, comme le dit Cloddy ou aussi une façon
de s'évader du quotidien ou de s'oublier soi-même (moi, quand cela ne va
pas, j'écris à la première personne en choisissant un personnage le
plus éloigné possible de ce que je suis et, comme l'acteur qui endosse
un rôle, mon "moi douloureux" disparaît un instant par la
magie de l'écriture) , on écrit aussi pour ne pas oublier, pour ne pas
"s'oublier", car la mémoire est peu fiable et... les écrits
restent comme des témoignages de ce que nous avons été à un moment précis
ou pensé à une occasion particulière. Mais, on écrit aussi pour les
autres, puisque l'homme (et à fortiori la femme:o)) est un être social
qui a besoin de communiquer. Je ne sais plus qui a dit: j'écris, car
c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour parler sans être interrompu. On
écrit pour convaincre, partager (ses plaisirs ou ses peines), témoigner,
inciter à la réflexion et puis, toucher, émouvoir. Et c'est là que se
pose le problème de la souffrance. Car, dès qu'on a conscience que le
regard de l'autre intervient, on peut craindre deux choses: la première
est d'être mal compris, quand je n'écris que pour moi, je donne une
valeur et une signification personnelles aux mots que j'emploie, mais j'ai
conscience que ces mots ne résonnent pas de la même façon pour l'autre,
je vais donc chercher à peaufiner (sacré travail!) à m'approcher du mot
juste, universel, tout en sachant qu'il n'existe pas. D'où
l'insatisfaction dont tu parles, Barbara, amplifiée par le fait que l'on
sait qu'on peut toujours améliorer "cent fois, sur le métier,
remettez votre ouvrage!". La seconde crainte à redouter est la peur
du jugement de l'autre, mais là, je vais arrêter, sinon, c'est 2 copies
doubles (il faudrait aborder la question de l'intime dévoilé) et je vous
imagine tous endormis sur votre clavier (attention! Les touches laissent
des marques!) Ma conclusion serait que, dans tous les cas, on écrit pour
exister un peu plus fort, pour soi mais aussi pour les autres.
Ainsi parlait Zarathoustra :o) Marie-Anne
Quand je le disais que ce sont bien souvent avec les écris des autres que
l'on trouve exactement ce que l'on voulait dire. Merci Domi de m'avoir
sorti du fatra que je viens d'écrire pour essayer de dire ce que tu
viens de dire !!! Rires!!! Amitiés Brigitte
bonsoir claude... ah! ces mots-dits mots ! mais moi je ne te crois
pas quand tu nous contes les affres et les angoisses dont tu souffres pour
leur donner naissance, je suis certaine que tu as beaucoup
d'imagination... amitiés... aviva_fr7306@yahoo.fr
Enfin une
qui a tout compris ! AVIVA, je te félicite, mais ça ne m'étonne pas de
toi, tu es une fine mouche. Bon, disons que je mens à moitié, ou que je
dis la vérité à moitié, c'est comme on veut. L'essentiel est dans
l'acte d'écrire, ce que je pense vraiment de tout ça n'a pas grande
importance ! Ce que j'aimais pour finir, c'était la répétition de
"toujours" j'aime donner dans le pathétique, parce que je suis
tout le contraire, ce sont des défis que je me lance, ou alors j'essaie
de me persuader, comme on veut ! Ca semble paradoxal, mais ça ne l'est
pas, quand j'écris, je le fais avec la SINCERITE du moment. Qui
n'est plus la même quelques instants plus tard. A chaque heure sa part de
vérité, à chaque poète ses imaginaires, ses fugacités et son masque
aux mille visages. CLOCLO
Salut, je crois que cela s'appelle " le mentir vrai"....
j'ai même entendu un écrivain dire qu'il fallait "mentir en
écrivant pour mieux dire la vérité."... amitiés. domi
Vaste débat, mais ne sommes-nous pas des exhibitionnistes qui étalons
nos mal-êtres, nos joies, nos questions pour les exorciser ? Nous
laissons un peu de nous à chaque mot, mais la renaissance est là, quand
se présente un nouveau sujet. Et l'écriture est avant tout un partage,
une timidité de la parole. Plus facile d'écrire que de parler, on prend
le temps de chercher les mots, d'accrocher le lecteur. Et effectivement,
on noircit le papier dans la souffrance, souffrance de confier nos états
d'âme, peur de ne pas être compris, angoisse du "non-lu".
Serions-nous masochistes ? amitiés nicole
Peut-être. Probablement. Je ne sais pas et je me le suis toujours
demandé. Ce qui me fait peur dans ce que tu dis c'est que nous laissons
un peu de
nous à chaque mot. Cela me rappelle les Amériendiens qui ne voulaient
pas qu'on les photographie, parce qu'ils avaient peur qu'on leur vole leur
âme.
Une façon de se protéger que justement on dirait que nous avons perdue.
En revanche, il est vrai qu'il est plus facile d'écrire que de parler :
les
mots ont de la peine à franchir les barrières du palais, timidité
oblige. Cela ne veut toutefois pas dire que nous sommes masos. Enfin, je
ne le crois
pas. Quant à l'exhibitionnisme, je crois que nous sommes tous coupables,
à un degré plus ou moins évaluable. Regarde les acteurs. Ne le sont-ils
pas,
quelque part ? D'ailleurs, la plupart d'entre eux le reconnaissent
ouvertement... Amitiés, Barbara
Je n'ai pas dit que la douleur physique était une histoire de
stress mais qu'il ne fallait pas les confondre, pour répondre à cette
image du poète maudit et perclus de souffrances qui crée dans la
douleur. Ph André
Merci Domi pour cette belle formule. Je m'approprie immédiatement
le "mentir vrai" !. En effet, qu'est-ce donc que la Vérité,
sinon une certitude temporaire et transitoire? Je ne voudrais pas aller
plus loin dans le débat, à chacun ses idées, sa façon d'écrire, son
ressenti, mais quand je parle des DOULEURS de l'enfantement, au propre
comme au figuré, je sais de quoi je parle, n'en déplaise à Philippe, la
douleur physique n'est pas totalement une histoire de stress (on n'a
guère le temps d'en avoir à ce moment là), mais quand on accouche à 20
ans d'un premier enfant sans anesthésie ni moyens analgésiques, eh bien,
ça peut très mal se passer. De là à comparer ces souffrances à celle
de l'écriture, il faudrait être sacrément "culotté" (comme
moi, mais je n'ai pas la prétention de m'impliquer à 100% dans mes
écrits, je fais de la poésie et pas de l'autobiographie !) pour aller
jusqu'au bout de la comparaison. Ce qui a buté dans mon texte, en fait,
c'est la chute. Reconnaître en quelque sorte ses faiblesses, ses
hésitations, ses imperfections, dans un Monde de certitudes, d'assurance
et de non-droit-à-l'erreur, c'est prendre quelques risques, je l'avoue !
Mais j'assume, je persiste et je signe.
P.S. La preuve qu'il n'y a pas qu'UNE vérité, c'est qu'on
peut la décliner au pluriel, et que "dire ses vérités" à
quelqu'un demande une grande finesse d'analyse et une grande
disponibilité de temps ! (rires). En tout cas, je vois que mon
texte a suscité beaucoup de réactions, c'est l'essentiel. L'atelier est
fait pour ça (et aussi pour débattre sur la forme, ne l'oublions pas !)
Bisous à toi. CLOCLO
Et ne crois-tu pas que tu laisses, à chacun de tes textes, un peu
de ton âme ? Sans nous dévoiler complètement, il faut écrire avec son cœur,
ses tripes, ce qui nous taraude, nous ronge ou bien nous rend heureux.
C'est un partage de notre âme que nous faisons à chaque écrit, et cela
ne m'effraie pas du tout. Je ne donne que ce que je veux donner, me révélant
en gardant une partie cachée. Un peu de moi quand le sujet me touche de
près, mais il n'y a que l'auteur qui sait vraiment ce qui se cache
derrière ses propres mots. Mais comme on le dit si bien, cela
reste mon opinion. Je ne généralise pas, mais en lisant les textes des
uns et des autres, on cerne un peu la personnalité de chacun.
Nicole
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