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(29) Un bric-à-brac de mesures et des promesses oubliées.... Il y a deux ans, Nicolas Sarkozy promettait, la main sur le cœur, que plus personne ne serait obligé en 2008 de “dormir sur le trottoir et y mourir de froid” ; mais tout, dans sa politique, s’est opposé à la réalisation de cet objectif. Bien au contraire, avant le début de la crise immobilière, le président rêvait de transformer la France en un paradis de propriétaires endettés. Après la polémique suscitée par le décès de plusieurs SDF qui s’étaient réfugiés dans un bois parisien [le bois de Vincennes, où vivent 150 à 200 SDF] pour échapper à la police et ont fini par succomber au froid, Sarkozy a pris la parole. Il a expliqué que ces sans-abri n’étaient pas “lucides”. Ainsi, à l’ère Sarkozy, ne pas avoir de logement et demander le respect de ses droits, c’est être fou. Andrés Pérez - Público - Repris dans courrierinternational.com/... Extraits.
Le fougueux président français fait feu de tout bois pour “lutter contre la récession”. Le jeudi 4 décembre, saisissant une nouvelle occasion d’apparaître comme l’homme fort du moment, Nicolas Sarkozy a annoncé la mise en place d’un plan de relance de 26 milliards d’euros, présenté comme le plan le plus ambitieux que la France ait jamais mis en place depuis trente ans... Sarkozy ne fait qu’avancer l’application de mesures prévues de longue date... En clair, le président français s’y connaît en recyclage d’idées. C’est d’ailleurs son principal talent : donner l’impression que ses mesures – ou lui-même – sont plus importantes qu’elles ne le sont en réalité. Orateur de talent, il sait captiver un auditoire pourtant habitué à ses tours de passe-passe rhétoriques... Régnant en maître sur la politique française, le chef de l’Etat peut parader... Toutefois, il serait faux de croire que Sarkozy a les mains totalement libres. La confusion qui règne autour de son bric-à-brac de mesures en est la preuve... Michael Kläsgen - Süddeutsche Zeitung - Repris dans courrierinternational.com/... 11/12/08 - Extraits.
(28) Niveau de tolérance: On s'habitue...… Le martèlement sarkozyste et la cour qui lui lèche à grand bruit les talonnettes. Sous des apparences faussement décontractées et "modernes ", le manque total d'humour, que prouve l'affaire des poupées vaudoues. Cette perpétuelle auto-célébration de soi, tel un catcheur en tournée permanente sur tous les écrans. La tête qui enfle et les mots pareillement, qui n'ont plus guère de rapport avec le réel. Ainsi, on passe un "pacte moral" avec les banques. Un "pacte moral"! Pas étonnant qu'elles s'assoient dessus! On invite les banquiers à faire preuve de solidarité. C'est à se rouler par terre! Mais nous restons stoïques, à peine un sourire accablé, nous rentrons la tête dans les épaules : On a vu pire, non? Et on verra pire. Cet entêtement dans l'erreur : à peine le krach a-t-il déboulé qu'aussitôt " il faut poursuivre les réformes de plus belle ". Les réformes? Cogner sur les services publics, virer massivement des profs, privatiser La Poste (tout en disant le contraire), etc. Cette tentation bonapartiste, je suis l'homme providentiel, à moi l'Europe... Et ce krach à l'occasion duquel ministres et " experts " se déchaînent en chœur, entonnant les mêmes rengaines qu'avant. Même le pape de la finance américaine Alan Greenspan reconnaît aujourd'hui avoir fait une erreur en croyant que le sens de leurs propres intérêts, notamment chez les banquiers, était la meilleure protection qui soit. Mais eux, ministres et "experts" sarkozystes continuent leur bonhomme de chemin, comme des poules à qui on a coupé la tête. Un " pacte moral " avec les banques!!! Notre niveau de tolérance est en train d'augmenter. Jean-Luc Porquet Le Canard Enchaîné - 5/11/2008 (extrait) SARKO, VITE (27) !!! Un agitè...Nicolas
Sarkozy ressemble de plus en plus à cette déesse hindoue à huit bras
[Vishnou]. Il les agite avec acharnement, luttant sur plusieurs fronts à la
fois. Lorsqu’il ne bâtit pas un “nouvel ordre capitaliste”, il propose la
création de fonds nationaux européens chargés de racheter les actions des
grandes entreprises et veut devenir un quasi-président permanent de l’Union
européenne en ces temps de crise. Et, à ses heures perdues, il aide une
terroriste italienne, poursuit des hackers qui ont infiltré son compte bancaire
et lâche ses procureurs sur la trace de fabricants de poupées vaudous faites
à son image... Image de Pismetrovic dans Kleine Zeitung
Noel Mamère: " Sarkozy est un imprécateur" Saluez-vous
quand même le volontarisme de Nicolas Sarkozy? www.leparisien.fr:80/politique/noel-mamere...php SARKO, VITE (26) Visionnaire : des subprimes à la française !!!Quand Sarkozy rêvait de subprimes à la française Un «crédit hypothécaire» garanti par la valeur du logement des foyers les plus pauvres ? Cette proposition, émise par Nicolas Sarkozy pendant la dernière campagne présidentielle, n'a pas eu le retentissement qu'elle méritait : elle prend toute sa saveur en pleine crise des subprimes. Visionnaire, Nicolas Sarkozy l'est sans conteste : un an avant que n'implose le marché immobilier américain, le candidat UMP à l'élection présidentielle préconisait avec une fulgurante intuition dans son programme quelque chose qui ressemble étrangement à des subprimes à la française : «Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.» Passée inaperçue au printemps 2007, dans le feu de la campagne présidentielle française, cette formule de «crédit hypothécaire» avait peu de chance d'émerger l'été dernier au moment où l'économie américaine commençait à subir les désastreuses conséquences de ces «prêts spécial pauvres». «Une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir !», argumentait le candidat de l'UMP pour justifier sa proposition d'emprunt immobilier pour foyers modestes.
SARKO, VITE (25) Il ne croit pas aux lois de l'économie.... Mais si [Christine Lagarde] n'a pas impressionné, c'est d'abord parce que les performances de l'économie française n'ont rien d'impressionnant... Les chefs d'entreprise français sont pessimistes, leurs projets d'investissements sont en berne, et les exportations de la France ont davantage souffert de l'euro fort et du ralentissement mondial que celles de l'Allemagne. Pendant ce temps, la politique fiscale du gouvernement reste figée, au-delà des apparences, dans la grande tradition de l'immobilisme français... L'absence depuis mai 2007 de toute politique économique sérieuse est au cœur de ce malaise profond. M. Sarkozy a ceci de commun avec François Mitterrand : au fond, il ne croit pas aux lois de l'économie, tout convaincu qu'il est du primat du politique. Comme M. Mitterrand, il sera un jour la propre victime de son ignorance. (LE MONDE, 15.09.08)
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