30 juillet 2009
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poubelles de 2008
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Le
rapport de la Cour des comptes consacré aux dépenses de l'Élysée a provoqué
la polémique. En jeu, des sondages commandés par l'Élysée, via le cabinet de
conseil Publifact, de l'ami du Président, Patrick Buisson. Le PS parle de
"manipulation de l'opinion"...
La
société des rédacteurs du Figaro ne veut plus de vos sondages, qu'elle dit
"commandités" par l'Elysée...
Le
Journal du Dimanche 17/7/2009
...
"Cette loi porte atteinte à la qualité de la vie sociale", a expliqué
avant le vote le député UMP du Nord Christian Vanneste, un des dix UMP à
avoir voté contre. "L'économie, c'est un moyen, pas
une fin. Si on remplace la fin par les moyens, on fait un contre-sens".
Quinze autres députés UMP se sont abstenus.
Les
députés de la majorité ont pourtant été soumis à de fortes pressions.
Nicolas Sarkozy lui-même les a reçus la semaine dernière pour leur rappeler
que ce texte faisait partie de la "marque" de la majorité. Un ultime
appel à la mobilisation a été lancé mercredi matin en réunion de groupe...
...
les socialistes... ont mené la bataille contre cette "généralisation"
du travail dominical. "Ce qui nous est présenté comme un petit texte
anodin et de petite portée est en fait une grande brèche ouverte dans la modèle
social français", a accusé Christian Eckert (PS). Les communistes et
Verts ont aussi voté "contre ce texte très dangereux pour les salariés
comme pour les petits commerces".
"Il
n'y a qu'au PS qu'on ne sait pas que trois millions de personnes travaillent
tous les dimanches, que la loi va apporter des garanties aux salariés", a
répliqué Xavier Darcos. Le ministre du Travail a mis au défi la gauche de
"revenir en arrière" si elle revient au pouvoir, sauf à passer
"pour des réactionnaires".
Xavier
Darcos "restera comme le ministre qui a fermé les écoles le samedi pour
ouvrir les magasins le dimanche", a ironisé le socialiste Alain Vidalies
à propos de l'ancien ministre de l'Éducation nationale.
Nouvel
Observateur 15/7/09
Ça
profitera aux super-marchés et nuira aux salariés et aux petits commerces...
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Le
Canard enchaîné 8/7/2009
Le
Canard Enchaîné 15/7/09
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Sans
faire de vagues, sans provoquer ni polémique ni débat, Nicolas Sarkozy fait
profondément bouger les lignes du système de santé français... "La
solidarité nationale, financée par des prélèvements obligatoires, continuera
de remplir sa mission, a annoncé M. Sarkozy. Mais à ses côtés, d'autres
formes de protection sont appelées à se développer (...). Je souhaite que
soient confiées de nouvelles responsabilités aux organismes
complémentaires."
S'il
se concrétisait dans les années qui viennent, ce programme d'action pour l'assurance-maladie
acterait un recul de la solidarité nationale. Un déplacement des lignes de
partage entre assurance-maladie obligatoire et organismes complémentaires -
mutuelles, instituts de prévoyance, assurances privées -, les seconds étant
appelés à augmenter leur part de soins remboursés, revient à accepter une
privatisation partielle du système de santé...
Au
nom de son refus d'augmenter les prélèvements obligatoires, M. Sarkozy tourne
le dos à l'idée de redistribution entre hauts et bas revenus, portée par la
Sécurité sociale. Ce ne sera plus chacun cotise en fonction de ses moyens et
reçoit en fonction de ses besoins, qui était le dogme fondateur de la
"Sécu", mais chacun reçoit en fonction de ce qu'il aura réussi (ou
non) à payer.
Le
plus regrettable, dans ce mouvement, est sans doute qu'il s'opère à bas-bruit,
presque en catimini. La technicité du sujet permet en effet de masquer l'enjeu
démocratique majeur qui se pose aux Français : sommes-nous prêts à payer
plus pour notre système de santé ? Si oui, est-ce dans l'esprit de la
Sécurité sociale ou en acceptant une privatisation progressive du système ?
Ces questions mériteraient un débat public clair. Et non d'être purement et
simplement escamotées.
Cécile
Prieur - LE
MONDE | 08.07.09 |
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aussi (48)
Désastre à l'hôpital public
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Or,
les juges d'instruction auraient émis récemment, devant les familles des
victimes, une autre hypothèse : cet attentat aurait été un avertissement
sanglant de certains éléments de l'armée pakistanaise, après l'interruption
du versement de commissions à des intermédiaires... Nicolas
Sarkozy, interrogé à Bruxelles sur cette piste d'enquête, l'a qualifiée
de "fable" grotesque...
C'est
pourquoi nous attirons l'attention du chef de l'Etat et de sa majorité sur les
conséquences désastreuses que pourraient avoir, dans ce dossier comme dans
d'autres, deux des réformes actuellement en cours : la suppression des juges
d'instruction et l'extension du domaine du secret-défense. Si ces deux textes
étaient définitivement votés, il s'agirait d'une entrave considérable à
toute enquête sensible, et à la confiance des Français envers l'institution
judiciaire...
Quelle
étrange différence avec l'abondance de textes sur la sécurité, la répression
des bandes et du port de la cagoule ! Ici, on interdit ce qui est visible au
grand jour, et tombe déjà sous le coup de nombreuses dispositions pénales. Là,
on préserve ce qui est dissimulé dans l'ombre, et déjà presque hors
d'atteinte... Au mieux, ces deux projets devenus lois provoqueraient un soupçon
systématique sur toutes les enquêtes (déjà largement entravées) touchant à
la criminalité financière, à la responsabilité de l'Etat, etc. Difficile
alors de parvenir à une société apaisée, à des citoyens et à des
justiciables satisfaits et sereins face aux juges et aux responsables politiques
supposés les servir. Au pire, ces soupçons se transformeraient en secret de
polichinelle, et les pires dérives qu'ils portent pourraient se matérialiser.
"Si
la vérité vous offense, la fable au moins se peut souffrir", écrivait La
Fontaine. Pour Nicolas Sarkozy, même la fable semble de trop... Sans doute était-il
dans son droit de se défendre contre une mise en cause de son entourage
politique ; mais au moins aurait-il pu le faire en prenant la mesure de la
gravité de la situation. Il y a dans cette affaire des victimes qui attendent
autre chose des pouvoirs publics que des entraves supplémentaires à l'enquête.
Eva
Joly, LE
MONDE | 02.07.0
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aussi (31)
“Nous vivons dans une monocratie”
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