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(90) Pour rireSarkozy, le président le plus drôle du mondeQuand Sarkozy copie SarkozySarko et les agriculteurs (Le Petit Journal Actu 28 10 2009)
Quand Sarkozy votait "à gauche"
Alice au pays de SarkozyIn Canal+ 15/04/2010 - Les Guignols de l'Info
Le triomphe modeste...... Fini, le temps où on fanfaronnait. Une nouvelle ère s'ouvre : celle de la rareté et du silence. Vous avez pas remarqué, ce silence ? Écoutez donc un peu. Sympa, le silence, non ? Vachement présidentiel, quand même, ce silence, vous ne trouvez pas ? Oui, c'est celui de De Gaulle et de Mitterrand, on l'a ressorti du grenier. C'est bien simple : des fois, à peine si on respire. Donc voilà. Maintenant, on sauve l'Europe, mais modestes. Question modestie, on a décidé d'être les meilleurs. Comment ? Une preuve ? Facile : entre deux sauvetages du monde, on lit Les liaisons dangereuses... (arretsurimages.net/vite.php?id=8045 ) Il a changéNotre grand leader a changé, paraît-il. Qu’est-ce que cela serait s’il n’avait pas changé ? En effet, à l’issue d’un fait divers sanglant, une policière municipale a été tuée : il s’en est aussitôt emparé et l’a privatisé. La France a finalement été sélectionnée pour accueillir la coupe d’Europe de foot : il s’est aussitôt emparé de l’événement et l’a privatisé. On célèbre le 70e anniversaire du discours du 18 juin : il s’empare de cet anniversaire et aussitôt privatise sa célébration. Les protestants réunissent un colloque pour fêter l’anniversaire du philosophe Paul Ricoeur : il s’empare de la cérémonie et la privatise. Comme il n’avait jamais entendu parler de Ricoeur, il a lu un discours qu’on lui avait préalablement rédigé et dans lequel on citait le philosophe allemand Husserl qu’il a appelé « Rouslot ». Il avait également privatisé le plan européen de sauvetage de l’euro, mais depuis quelques jours il a bizarrement tendance à le re-nationaliser et même à l’européaniser. (30 Mai 2010 Jean-François Kahn) Paroles... paroles...- "La République ne reculera pas d'un millimètre", a martelé Nicolas Sarkozy. Le recul, voilà l'ennemi. Un ennemi récurrent : une simple recherche sur le site de l'Elysée montre que Nicolas Sarkozy avait déjà promis qu'il ne reculerait "pas d'un centimètre" sur l'agriculture (6 mars 2010 et 27 octobre 2009), pas plus que sur la politique énergétique industrielle (5 mai 2009), les universités (novembre 2007), la réforme constitutionnelle (juin 2009) ni encore moins sur les réformes indispensables au pays (7 novembre 2007). Le 29 novembre 2007, le chef de l'Etat déclarait d'ailleurs, à propos de "la gravité de la situation dans les quartiers" : "Désormais, la République ne recule pas." « Finalement, la crise grecque, c’est une aubaine, cela va me permettre de me mettre en avant… ». Tel est en substance le propos cynique que Nicolas Sarkozy a tenu devant un groupe de députés UMP dont certains se sont dit quelque peu estomaqués. Autre phrase glanée au cours de ces rencontres destinées à reconquérir les élus majoritaires désabusés « Pour les retraites, tout le monde devra payer… y compris les riches ». O admirera le « y compris » qui signifie « on ira même, chose exceptionnelle, jusqu’à faire payer les riches ». La phrase normale ‘aurait elle pas dû être « tout le monde payera, y compris les pauvres ». Ou encore « en 2011, on ne fera plus que de la politique ! » En d’autres termes « on ne gouvernera plus la France, on préparera notre réélection ! » "Or, une large majorité de français est convaincue, fût-ce pour le regretter, qu’il a fait de très nombreuses réformes. Pourquoi ? Parce que les médias n’ont cessé de le dire et de le répéter." La docilité avec laquelle les médias reprennent les assertions assénées par l'entourage de Sarko ou par Sarko lui-même est en effet déconcertante. Vous faites bien de le relever et je pense qu'il va falloir le marteler! ... Les réformes de Sarko sont toutes d'odieuses contre-réformes. Effacer ce qui reste du programme du Conseil Nationale de la Résistance était le rêve de la Droite, héritière de Monsieur Thiers et de Pétain. Sarko l'a fait ou achève de le faire. C'est la seule action qu'il poursuit assidûment, obstinément. Son attachement entêté et stupide au bouclier fiscal symbolise toute la philosophie de son règne... Il est temps que nous lui disions "le sarkozysme, ça commence à bien faire!" (Bastacusi le 06/05/2010)
Pour Alain Minc, les dépenses de santé des "très vieux" sont un "luxe"Monsieur Minc n'est pas à une connerie près... Et c'est le conseiller favori de notre président!!! Réponse à Alain Minc par Tittine Ma réponse à Alain Minc, par Stéphane Guillon
(89) La sarkocaïne... Depuis le joggeur aux Ray-Ban qu'on vit gravir en courant les marches du palais présidentiel en mai 2007, jusqu'au président défait et désavoué par son propre camp au soir des élections régionales, les "saisons du sarkozysme" ont constitué un feuilleton riche en contrastes et en rebondissements. Innombrables sont les métamorphoses de Nicolas Sarkozy depuis son élection à la présidence de la République. De changements de style en tournant politique, il n'a cessé de redessiner depuis trois ans l'image fuyante de la fonction présidentielle et de réduire l'exercice du pouvoir à la chronique agitée de ses faits et gestes. Tous les chapitres de la vie politique ont été affectés par cette versatilité qu'on a trop souvent analysée comme un trait de caractère du président, alors qu'il constitue peut-être un signe distinctif de l'agir politique sous le néolibéralisme... (Christian Salmon Le Monde) Autres réactionsLe député européen Vert Daniel Cohn-Bendit considère que "Sarkozy ne sait pas ce qu'il fait, il ne comprend pas ce qu'il fait, je dis ça sérieusement, je ne veux pas l'attaquer". "Si on se pose la question du remaniement, vu que c'est lui qui mène toutes les politiques et que ça va mal, il faudrait un remaniement à l'Elysée", a-t-il déclaré sur Canal+. Les députés UMP mettent en cause la "méthode" Sarkozy. La "méthode", vocable convenu pour éviter de critiquer sur le fond les choix imposés par Nicolas Sarkozy tout en s'en démarquant... Sous des formes diverses, cependant, une même demande revient en boucle : recentrer l'action du gouvernement sur des réformes essentielles et "lisibles". "Trop de communication tue la communication. On a fait de l'annonce avant de faire de l'efficacité" Pour la presse étrangère, "la magie Sarkozy se dissipe" ... Nicolas Sarkozy est perçu comme un président "qui s'ennuie facilement et manque de suivi." Le style présidentiel est largement à mettre au compte de la défaite de la droite, souligne le Los Angeles Times : "les vacances clinquantes de Sarkozy, ses vêtements de marque ainsi que ses sorties parfois vulgaires ont suscité le mécontentement", tandis que "les tentatives du gouvernement pour réduire les dépenses, y compris sur les emplois aidés, tout en menaçant de repousser l'âge de départ à la retraite", ont également écorné son image. ... "les réformes mal préparées et mal expliquées de Sarkozy" ont eu raison de la popularité du président de la République Le Monde Voir aussi: Le cap a changé mais chut, faut pas le dire 30/03 par Jean Michel Aphatie Comme trop souvent en politique, il y a le discours et la réalité. Le discours? Simple, brut, et, certains le croient, efficace. Le gouvernement garde le cap, il n'en change pas, ce qui est la même chose mais permet d'allonger le texte pour que chacun pense en avoir pour son argent. (88) Lendemains qui déchantent.Les lendemains de déroute sont toujours agités. Les petits enfants, et Chantal Jouanno, s'offusquent, s'étonnent, se désespèrent, de voir Sarkozy bazarder la taxe carbone en vingt quatre heures. Avoir un estomac d'autruche, est la première qualité exigible d'un président de la Vème République. ... il n'y a pas seulement du cynisme présidentiel, dans la brutalité de l'abandon du "parler-vert" sarkozyen au lendemain de la déroute. Et pas seulement non plus l'abandon de la stratégie de la "triangulation", cette pratique consistant à emprunter le vocabulaire de l'adversaire pour brouiller ses messages, que décrivait ce matin Thomas Legrand sur France Inter. A tort ou à raison, on y sent aussi comme le dépit capricieux du petit garçon qui fracasse ses jouets, parce qu'on n'a pas voulu jouer avec lui. C'est en ce sens, que la quadrangulaire Villepin-Copé-Fillon-Sarkozy qui commence, risque de surpasser en intensité dramatique tout ce que l'on a connu jusqu'à présent, de mémoire de matinaute. (Daniel Schneidermann le 24/03/2010 - extraits) (Dessin de Burki paru dans 24 Heures) Taxe carbone : "attendre un accord à l'échelle de l'Europe est criminel, compte tenu de l'urgence"Michel Rocard, qui a présidé la mission de réflexion sur la taxe carbone, estime "condamnable" la décision du gouvernement de soumettre l'application de cette taxe à un accord européen... (Le Monde 24/3/2010) Il est préférable d'avoir Michel Rocard avec soi. A 79 ans, l'ancien premier ministre de François Mitterrand n'a sans doute jamais été aussi percutant. La décision du chef de l'État d'abandonner la taxe carbone lui a fourni, mercredi matin sur France Inter, l'occasion d'une implacable double démonstration : de la "stupidité" de cette décision ; et de son immense talent de pédagogue. (Franck Nouchi Le Monde 25/3/2010) Recevant à l'Elysée, en septembre 2009, les députés UMP, il leur avait dit ceci : "Cette taxe provoque des débats, et c'est normal. C'est une grande réforme comme la décolonisation, l'élection du président de la République au suffrage universel, l'abolition de la peine de mort et la légalisation de l'avortement." Il avait ajouté : "Je vous le dis, mes amis, le choix d'une fiscalité écologique est un choix historique." ... L'Histoire attendra! ( Franck Nouchi Le Monde) Sarkozy s'accroche au bouclier fiscal comme le mollusque à son rocherEn dépit des remous dans sa propre majorité et de sa plongée vertigineuse dans les sondages Sarkozy refuse toujours de fâcher ses amis du Fouquet's. Faut-il qu'il les aime! Ou bien... (87) Désormais, quand Nicolas Sarkozy fait des annonces personne n'y croit!Souvenez vous d'un samedi 5 juillet 2008, à Paris, lors d'un conseil national de l'UMP consacré à l'Europe....Nicolas Sarkozy, concluait son long discours pour l'Europe d'un tonitruant : « la France change beaucoup plus vite et beaucoup plus profondément qu'on ne le voit... désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit». La première réponse à ces propos eut lieu sous la forme d'une grève générale et de manifestations, sur l'ensemble du territoire français, regroupant entre 1.080.000 de personnes et 2,5 millions de personnes. Participation particulièrement importante alors que la crise financière de septembre 2008 commençait a faire ses premières victimes et que le gouvernement prétendait sauver le pays à coup de plan de relance et de prise en main de l'Europe et même du monde! Quelques mois et pas mal d'effets d'annonces (non suivis d'effets sur l'emploi, sur la survie des entreprises) plus tard, les effets de la seconde réponse des français à la "petite provocation" du président de la République commencent à se faire sentir:
Effectivement, « la France change beaucoup plus vite et beaucoup plus profondément qu'on ne le voit... " et si "la crise" ( et la stagnation des salaires) à mis à plat les finances des foyers français, si entre septembre 2008 et juillet 2009 elle les a "mis KO par enfumage", elle n'a émoussé ni leur mémoire ni leur capacité à comprendre que les promesses ne se transforment pas , quoi qu'on en dise, en actions efficaces. Ainsi, doucement mais sûrement, le "l'omniprésident" est devenu transparent... A tel point que désormais, quand Nicolas Sarkozy fait des annonces personne ne s'en aperçoit et personne n'y croit! Par
Chez
Louise
(85) Divers "exploits" du gouvernement "Sal-cosi"On achève bien le petit commercePeut-être vous souvenez-vous de la loi sur le commerce intitulée « loi de modernisation de l’économie ». Il s’agissait, sous l’influence de Michel-Edouard Leclerc, de faire sauter toutes les digues destinées à protéger le commerce de proximité de l’impérialisme des grandes surfaces. Cela, nous affirmait-on, allait favoriser la libre concurrence et faire baisser les prix. Marianne tenta de démontrer que cette loi, concoctée par Hervé Novelli notamment, aurait l’effet exactement inverse tout en fragilisant les fournisseurs, en particulier les PME qui devraient passer par toutes les conditions que leur imposera la grande distribution. Eh bien, c’est très exactement ce qui s’est passé. Un rapport, co-signé par l’UMP Patrick Ollier, président de la Commission des affaires économiques, vient de le confirmer. Echec total. Bilan désastreux reconnaît le rapport. Les fameuses marges arrière, qu’on était censé avoir supprimées, ont été remplacées par d’autres magouilles destinées à plumer les fournisseurs, lesquels sont exclus du marché s’ils osent se plaindre. « Il a fallu, note l’un des auteurs du rapport, les rencontrer à huis clos, en cachette, le soir et leur promettre de ne pas dévoiler leurs noms ». Quant aux prix, ils n’ont évidemment pas baissé. Au contraire... http://www.jeanfrancoiskahn.com/Etouffoir-mediatique_a60.htmlCrèches: des économies sur le dos des tout-petitsUn projet de loi du gouvernement propose une réforme des crèches prévoyant une réduction du personnel et une augmentation du nombre d'enfants par structure d'accueil... jusque-là, on avait toujours considéré que seuls des professionnels de la petite enfance, formés et spécialisés pouvaient s’occuper des très jeunes enfants... [dans le projet] Le nombre de personnes qualifiées diminuent, primo, et secondo, des personnes qui n’ont AUCUNE qualification professionnelle pourront exercer dans les crèches ! Il existait des dérogations pour les Jardins d’enfants ; mais elles précisaient le nombre maximal d’enfants admissibles : neuf... [Dans le projet] on passe de neuf à 24... le projet gouvernemental prévoit des économies sur le dos de tout-petits qui n’ont de toute façon pas les moyens de protester contre leurs conditions d’accueil dégradées. (L'Hérétique) LionelM: La logique implacable continue ... déscolarisation des enfants de deux ans (ça coûte trop cher de payer des prof d'écoles pour s'en occupper dixit Darcos), pas assez de places pour accueillir les petits ? No soucy !!! il suffit de changer les règles c'accueil dans les crèches et le tour est joué ... dans quelques temps ça deviendra "rentable" et véolia ou un autre rapace du CAC va ouvrir des structures rentables qui vont engraisser les actionnaires... Une Marocaine en cours d'expulsion après le décès de son mari: "C'est la triple peine"Malgré la mobilisation de deux associations toulousaines, une jeune veuve de nationalité marocaine qui habite Castanet, dans le Languedoc-Roussillon, devrait être expulsée de France ce week-end. Mariée au Maroc en 2002, Zineb El Otmani a quitté son travail et son pays pour suivre son mari en France où elle obtient un titre de séjour en tant que femme de français. Mais suite au décès de son mari et après 6 ans passée en France Zineb El Otmani se trouve au centre de rétention de Cornebarrieu depuis ce 9 février. RESF (Réseau éducation sans frontières) a dénoncé lundi dans un communiqué l'expulsion d'une lycéenne marocaine de 19 ans d'Olivet (Loiret) victime de violences de la part de son frère, contre qui elle venait de porter plainte... "Najlae ne veut pas retourner au Maroc car elle sait qu'elle est destinée à être mariée à un cousin", écrit RESF dans son communiqué, jugeant l'affaire "ignoble". lemonde.fr/ lepost.fr/ Pour rappel, le discours de Nicolas Sarkozy prononcé à Toulouse le 11 avril 2007 : « Je veux que la France soit aux côtés de la persécutée qu’on oblige à porter la burka, aux côtés de la malheureuse qu’on oblige à prendre un mari qu’on lui a choisi. Je veux que la France soit aux côtés de celle à laquelle son frère interdit de se mettre en jupe. (…) ... A chaque femme martyrisée dans le monde je veux que la France offre sa protection, en lui offrant la possibilité de devenir française. » Dont acte. La dangereuse politique de la France, par Merzak TigrineAlors qu’il prétend mener une lutte sans merci contre le terrorisme, Paris a montré dans cette affaire de libération de son otage, détenu par Al-Qaïda au Sahel en échange de l’élargissement de quatre terroristes, que sa politique sécuritaire est tributaire de ses propres intérêts, ignorant totalement le danger que cela pourrait engendrer pour les autres pays... Par cette pratique, qui est en opposition avec les principes internationaux de lutte contre le terrorisme, que sont notamment le refus de négocier avec eux et de leur verser des rançons, la France casse la dynamique de la guerre contre ce fléau. http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=131151
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