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(108) L'argent des plus riches ira... aux plus riches
Pourtant, M. Sarkozy ne fera rien de tout cela. Il redistribuera ces 2 milliards d'euros au 1 % des gens les plus riches, par le biais d'un allégement de l'ISF ... En d'autres termes, le gouvernement propose de redistribuer aux plus riches les contributions des plus riches. On ne s'y serait pas pris autrement si l'on avait voulu faire perdre aux citoyens le peu de confiance qu'ils avaient en l'équité de l'impôt. L'impôt ne sera pas plus juste. Nicolas Sarkozy non plus. (Thibault Gajdos, CNRS - dans LE MONDE ECONOMIE | 27.04.11 )
(107) Nicolas Sarkozy étrillé et le culot en primeLe culot : Le déplacement effectué par Nicolas Sarkozy dans les Ardennes, mardi 19 avril, est un cas d'école. Il offre un parfait condensé de la personnalité et de la méthode du président de la République. Cela peut se résumer ainsi : culot + volontarisme + improvisation = déception... Du culot, il en fallait ...pour retourner sur ces terres ouvrières où il avait lancé sa campagne victorieuse, en décembre 2006... "Travailler plus pour gagner plus" ... "président du pouvoir d'achat" ; [et] l'engagement de ne pas "trahir" ses promesses... Le volontarisme ? Contre vents et marées, le chef de l'Etat entend toujours en faire sa marque de fabrique. : un partage plus juste de la valeur ajoutée et ...une prime accordée aux salariés des entreprises qui versent des dividendes... La posture est méritoire. Mais elle conduit, ... le président à prendre immédiatement son désir pour la réalité et à engager des initiatives brouillonnes... Dans ces conditions, la déception - quand ce n'est pas la colère - est inévitable... C'est vrai de l'action menée depuis quatre ans. Et l'on peut douter que le culot et le volontarisme suffisent à ressusciter, d'ici à 2012, le temps des illusions lyriques. lemonde.fr/idees/éeditorial Etrillé : ... Franz-Olivier Giesbert a trop fréquenté l'intimité de Nicolas Sarkozy pour lui laisser le privilège du mystère, ce bouclier des plus grands...."FOG" peut bien assurer qu'il aime bien Nicolas Sarkozy, avec lequel il a partagé des moments d'intimité et de connivence, s'il l'aime, il a l'amour vache. Car Sarkozy, vu par Giesbert, est d'abord un personnage de comédie. Ridicule et touchant, rapide et déterminé, mais manquant singulièrement de profondeur. Il menace, boxe à tout-va, se vante continuellement et affirme de façon péremptoire des bêtises qu'aucun courtisan n'ose corriger... (M. le président. Scènes de la vie politique 2005-2011 Franz-Olivier Giesbert - Flammarion) Raphaëlle Bacqué - 13.04.11 Prime de 1 000 €: l'histoire de l’idée la plus idiote de l’année « L’idée était d’estomper l’assouplissement de l’ISF », glisse-t-on aussi chez Xavier Bertrand. En effet, selon les calculs de Thomas Piketty, professeur à l’Ecole d’économie de Paris, la réforme de l’ISF et la disparition du bouclier fiscal vont permettre à 1 900 foyers aisés d’économiser « en moyenne plus de 160 000 € par rapport au système actuel ». (Emmanuel Lévy - Marianne | Vendredi 22 Avril 2011) (106) Marine Le Pen en tête au 1er tour
Les électeurs semblent out autant lassés par l'incapacité de la Présidence Sarkozy à affronter la mondialisation que par l'absence de réponse claire du PS sur le même sujet... Laureline Dupont ... Lundi matin, dans le "7-9" de France Inter, Robert Badinter avait,.. décidé de sonner le tocsin: "Ce sondage a une double valeur. Il est un avertissement terrible pour la droite - je pense au colloque que certains veulent organiser, car tout ce qu'ils font dans ce domaine profitera en définitive à Mme Le Pen. Et il est un avertissement pour la gauche. Car, rappelons-nous, c'est la division de la gauche qui a entraîné la présence de Le Pen au second tour de l'élection présidentielle (...). A la gauche de mesurer que les divisions, l'éclatement des candidatures, et je ne parle pas seulement du Parti socialiste, c'est autant d'avantages pour Mme Le Pen. Et l'on en connaît les fruits amers... " (Franck Nouchi)
(105) Sur la diplomatie !!!Voir
le manifeste de Marly Voir
aussi La Scoumoune Ceci
n'est pas un parapluie et Le
dictateur
Libye : Juppé remanié par BHLPar Daniel Schneidermann le 11/03/2011 Le nouveau ministre des Affaires étrangères, le vrai, le fort, le tatoué, celui qui rassemble les diplomates égarés ou indignés, aura donc duré exactement deux semaines. Ah, cette image impitoyable, saisie par France 2, de Juppé à Bruxelles, sortant de réunion avec ses homologues les clampins ministres, et découvrant sur une dépêche que la France reconnait seule le Conseil National de Transition de Benghazi, et va lui envoyer un ambassadeur (Boillon ?). On espère au moins que Sarkozy a tenté de le joindre sur son portable pour le prévenir qu'il était remanié, et remplacé par BHL. Il fallait mettre le vibreur pendant la réunion, Monsieur le sauveur ! Beauté du sarkozysme... PARIS — AFP - De nombreux éditorialistes tirent à boulets rouges vendredi contre le dernier "coup médiatique" de Nicolas Sarkozy, accusé de vouloir jouer au sujet de la Libye le "super-Rambo", flanqué de son "expert tout terrain" Bernard Henri-Levy, à la veille d'un sommet européen. "La France, totalement larguée sur le plan diplomatique depuis le début des révolutions arabes, se veut désormais le pays qui mettra l'Europe et la communauté internationale face à ses responsabilités, morales et humanitaires, en Libye", résume Nicolas Demorand dans Libération... "Mais Nicolas Sarkozy voulait à tout prix dégainer le premier pour réenfiler -enfin!- le costume du président volontariste réglant les problèmes du monde... Il y a urgence, à quatorze mois de la présidentielle, à faire oublier le tapis rouge déroulé au grotesque et sanguinaire colonel Kadhafi" fin 2007... [En réplique à cette initiative,] l'agence officielle du régime libyen Jana a annoncé avoir "appris qu'un grave secret va entraîner la chute de Sarkozy, voire son jugement en lien avec le financement de sa campagne électorale". La misère ordinaire de la diplomatie françaiseAlors que des retards de paiement de factures mettent en péril l'organisation d'un G20 sur les questions financières voulu par Sarkozy à Pékin, un fonctionnaire du quai d'Orsay en poste à l'étranger décrit, en détail son quotidien: l'absence de ligne politique, les crédits annulés, les impayés, la privatisation rampante de certaines services, la fatigue des équipes face à un outil diplomatique cassé. Autant de facteurs du désenchantement de la diplomatie française... « Il y a bel et bien, au quotidien, une démobilisation, une tristesse (cela fait ringard, je sais, mais je vous assure que mes collègues shootés au consulaire,à l’humain, et moi-même aimons notre boulot et pensons, sincèrement, être investi d’une mission d’assistance, d’accompagnement et d’encadrement de nos communautés expatriées, parfois dans des conditions difficiles), un écœurement au sein de nos équipes. L’outil a tellement été asséché qu’il casse ; les outils ont tellement été réduits qu’ils s’émoussent… et nous sommes nombreux, parfois loin, à nous sentir bien seuls… ». marianne2.fr/De-la-misere-... Todd : Sarkozy, "ce machin" (F3)Très violente critique du démographe Emmanuel Todd contre Nicolas Sarkozy, sur le plateau de "Ce soir ou jamais", mardi soir. Après avoir critiqué Sarkozy sous un angle relativement inédit, celui de l'efficacité économique (en expliquant qu'un pays affligé d'une mauvaise image est handicapé dans ses exportations), Todd s'enflamme : "Sarkozy, ce machin..." picto "N'exagérez pas, je vous rappelle qu'on est sur le service public", s'offusque Frédéric Taddei, tandis que Jacques Attali, reprochant à Todd d'exagérer, s'attire cette réplique : "Vous êtes dans la pensée molle". (Par la rédaction de arretsurimages.eu le 22/09/2010) Henri Guaino ou la rhétorique du sophisteDans une tribune publiée dans Le Monde daté 27 et 28 février, en réponse au texte du "groupe Marly", le conseiller spécial du président de la République Henri Guaino, perpétue la sophistique installée à la tête de l'Etat depuis 2007. De ce texte creux au ton paternaliste, ton qui s'apparente à celui d'un "papa" tançant ses enfants après qu'ils aient traversé en dehors des clous, manière sans doute diplomatique de rappeler à l'ordre, il ressort que le mot confusion est bel et bien le maître mot qui règne au sommet de l'Etat. Une confusion qui mêle paternalisme et arrogance car, à l'évidence, dans les couloirs de l'actuelle république l'on n'aime guère être contredit. A quoi avons-nous assisté au cours des dernières semaines ? A la faillite morale et éthique du pouvoir politique en place en France... ... La République française est devenue confuse parce que la France est gouvernée par des esprits confus. Allez, Monsieur Guaino, vous en appelez à la loyauté des diplomates, souffrez que les citoyens en appellent à la vôtre : il n'est aucune loyauté dans la confusion, pas plus dans des politiques où la rhétorique ne cesse de l'emporter sur la réalité. Nous ne sommes plus en 2007, discourir ne masque plus rien. ( Matthieu Baumier, essayiste et romancier )
L'Abécédaire des échecs diplomatiques de Nicolas Sarkozy... Pour 2011, Nicolas Sarkozy nous a promis une année diplomatique utile, avec la présidence française des G20 et G8. Il multiplie les déplacements, avec son nouvel avion. Pour l'instant, on a peine à voir ce qu'il en ressort. En Inde, son voyage fut glamour et people. Aux États-Unis, il n'a pas convaincu Obama. Au début, Sarkozy jouait au modeste. Il promettait simplement de discuter de la régulation des marchés (financiers et matières premières). Plus l'année avance, plus il s'emballe. Lors de ses vœux à la Culture, il sort l'idée d'un G20 des droits d'auteur. Aux agriculteurs, il s'engage sur une transparence des marchés. On sait que tout ceci n'est qu'agitation électoraliste. A Séoul, en novembre dernier, il a même préféré sécher l'essentiel du sommet du G20 pour quelques célébrations françaises locales mineures. On connaît la chanson. http://www.marianne2.fr/sarkofrance/...html (105bis) Et bilan des Réformes
Mais, dira-t-on, de nombreuses réformes ont été faites depuis 2007 qui attestent une vision du pays et de son avenir. En vérité, il n'en est rien. Ces prétendues réformes n'ont été que des façons diverses de tyranniser les institutions, les secteurs d'activité et le pays tout entier. Elles ont consisté pour l'essentiel à détruire des pans entiers du secteur public ; à privatiser à outrance des organes et des fonctions de l'Etat ; à paupériser l'éducation nationale ; à installer, sous le beau nom d'autonomie, une bureaucratisation généralisée des universités et de la recherche et à tenter de mettre au pas les universitaires par un dispositif d'évaluation-contrôle stérilisant ; à remettre en cause une bonne part des missions de l'hôpital ; à chercher à instaurer une justice sous tutelle. Il n'y a là aucune ambition pour le pays. Il n'y a que la mise en pratique d'une conception managériale de la société tout entière qui atteste que les gouvernants actuels, aveuglés par leurs ambitions personnelles et leurs rivalités, parfois même simplement par leur ignorance, ne savent pas ou ne savent plus ce que "politique" veut dire. Le détournement intellectuel et la recherche d'effets d'annonce et d'effets de communication se sont substitués à toute réflexion en profondeur sur les besoins du pays, sur la recherche des solutions aux injustices les plus dramatiques, sur la place de la France en Europe et dans le monde. On se prend par moments à rêver qu'un dirigeant politique, au moins un, s'oblige lui-même à une traversée du désert pour prendre le temps de s'élever à l'idée du politique et forger une ambition non seulement pour sa propre gloire, mais pour le pays. Faute de véritable ambition nationale, faute même de projets fondés sur des raisons, on instrumentalise sans vergogne des concepts selon le besoin du moment et sans souci des conséquences. Nouvelles figures de l'inconsistance des politiciens, voire, dans certains cas, de leur irresponsabilité.
"FÉBRILITÉ DU LÉGISLATEUR"Mais il déplore aussi les "réformes précipitées", "l'empilement législatif" et la "jungle normative" qui "opacifient l'accès des citoyens à l'information et compliquent la tâche des exécutants". "Les enjeux déterminants pour notre avenir ne trouvent pas de réponse politique à la hauteur", estime le Médiateur, pour qui "la fébrilité du législateur trahit l'illusion de remplacer par la loi le recul des responsabilités individuelles et de la morale". "Les débats sont minés par les discours de posture et les causes à défendre noyées parmi les calculs électoraux", poursuit-il. Pour lui, "les ressorts citoyens sont usés par les comportements politiciens". (104) L'indépendance de la justice aura fait de grands progrès sous Sarkozy
Révolte des magistrats : Marc Trévidic s'en prend à Nicolas SarkozyAu premier jour d'une "grève" historique des audiences en France... le président de l'AFMI reproche au chef de l'État de trahir son rôle constitutionnel et de mener une politique judiciaire mensongère... [Il] voit comme une manœuvre "politique" les critiques adressées au système judiciaire par Nicolas Sarkozy ... Le magistrat reproche à Nicolas Sarkozy d'avoir fait voter de multiples lois sans jamais donner les moyens au système de travailler. "Il n'y a aucune politique à long terme, il n'y a que de l'affichage, que du pipeau, pour parler clairement", a-t-il dit. "Je pense qu'il est largement temps de lui appliquer la peine plancher, puisqu'il faut être très dur envers les multirécidivistes", a ironisé le juge... Le Monde Dorothée Moisan,.. explore minutieusement la relation ambiguë, suspicieuse et conflictuelle que le président de la République entretient avec la justice. La charge est d'autant plus sévère que l'enquête est posée, aisée à lire, et s'appuie sur des éléments incontestables.... Le chef de l'État n'a que du mépris pour les magistrats, ces gens qui "se ressemblent, alignés comme des petits pois, même couleur, même gabarit, même absence de saveur", comme il l'a avoué sans fard chez Michel Drucker. "A ses yeux, le magistrat n'est qu'une perte de temps entre le policier interpellateur et le gardien de prison", note la journaliste. Les juges se doivent d'avoir l'échine souple, et sont d'abord là pour servir le prince... Nicolas Sarkozy a ainsi de longue date mis en place ses réseaux, y compris dans la magistrature. Les "hommes du président" sont placés aux postes-clés... Le chef de l'État, soucieux de doubler l'extrême droite avant la présidentielle, multiplie les démarches auprès des victimes, tonne contre "les prédateurs" sexuels et va jusqu'à imposer une "rétention de sûreté" pour les criminels qui ont purgé leur peine, directement inspirée d'une loi nazie. S'il mise sur une lourde répression de la petite délinquance, il fait preuve d'une grande indulgence pour les délits financiers. "La pénalisation à outrance du droit des affaires est une grave erreur", a indiqué sans gêne le président, lui qui invitait la crème du CAC 40 au Fouquet's le soir de son élection... Franck Johannès sur un livre de Dorothée Moisan, "Le Justicier "
(103) N’entre pas ici, Aimé Césaire ! "La droite préfère Aimé Césaire mort, plutôt que vivant. On la comprend. Les morts présentent l’avantage incomparable de ne pas moufter. C’est ce qu’à dû se dire Nicolas Sarkozy en débarquant ce week-end en Martinique. Voilà notre président et son célèbre « l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire » du non moins fameux discours de Dakar, qui, trois ans et demi plus tard, honore le grand Césaire, le poète de la négritude, des peuples d’Afrique et des minorités noires. Plaque au Panthéon,.. hommage national en avril. Aimé Césaire expliquait la négritude comme « le rejet de l’assimilation culturelle, le rejet d’une certaine image du Noir paisible, incapable de construire une civilisation». L’anti-thèse du discours de Dakar, évidemment. ... ... Aimé Césaire, lui, savait depuis longtemps que les hommes politiques métropolitains adorent les Ultramarins. Surtout en période électorale. Le tribun qui n’aimait ni « larbins de l’ordre » ni « les hannetons de l’espérance » s’interrogeait déjà en … 1947: «Mon peuple, quand cesseras-tu d’être le jouet sombre au carnaval des fous ?» ( Thierry Leclère dans télérama ) (102) Beau comme l'Antique !Nicolas Sarkozy est un homme plein de résolutions. A intervalles réguliers, il se réfère solennellement à de grands principes qu'il s'évertue ensuite à bafouer. Que n'avait-il dit sur la nécessité d'une "République irréprochable" pour aussitôt après s'en affranchir? Mercredi 5 janvier, lors du conseil des ministres, il s'est livré à cet exercice de gargarisme lexical qu'il affectionne tant. S'adressant à ses ministres, il leur a dit : "Les réformes annoncées, vous les porterez. Les priorités retenues, vous vous y consacrerez. Le service des Français continuera d'être tout au long de cette année votre seule, votre unique préoccupation. Les ministres ont une tâche à accomplir. Ils ne doivent s'en laisser détourner ni en anticipant des échéances électorales encore lointaines, ni en participant à des polémiques qui pourraient donner aux Français le sentiment de faire passer le souci d'un avenir personnel avant celui de l'intérêt général." Beau comme l'antique ! Toute la question est de savoir combien de temps ces Tables de la Loi version 2011 vont tenir le choc du débat public ... ... Franck Nouchi
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Le 21 octobre, l'ordinateur
d'un journaliste du Monde a été volé chez lui, et deux
autres du Point se sont fait |
Cela tient de la cérémonie religieuse, et de l'humiliation publique. Quand il lui plait, l'Homme Fort s'invite à la télévision. Il choisit ses chaînes, chaînes d'État, ou chaînes d'oligarques. Il choisit la date. Il choisit la durée. Il choisit les "journalistes" locaux qui auront le privilège de se faire humilier et ridiculiser par ses bons mots, ses mensonges effrontés ou ses colères étudiées. Alors que l'Homme Fort du petit État voyou est aujourd'hui dépossédé de la plupart de ses pouvoirs réels par les grandes banques internationales, alors que le Numéro Deux vient de mener contre lui une révolution de palais feutrée mais impitoyable, ce pouvoir de venir pérorer quand bon lui chante (dans la langue de bois des médias officiels, on appelle cela une "intervention présidentielle") est peut- être le dernier auquel il s'accrochera...
Combien de temps ? Combien de temps durera encore cette institution du mensonge en direct, que l'on appelle "allocution présidentielle" ? On en plaisante, on s'indigne rituellement, mais à en juger par le nombre particulièrement élevé, cette fois-ci, de mensonges et d'approximations de Sarkozy, non relevées par ses hôtes, la question concerne la corporation journalistique tout entière. Libération a relevé neuf intox, Le Parisien en a compté cinq. Je vous laisse les découvrir. Elles sont de taille... ( Daniel Schneidermann )
Ayant pris l'ascendant sur les journalistes, ... Nicolas Sarkozy entreprit, expressis verbis, une véritable entreprise de déstabilisation consistant à faire la leçon à ses intervieweurs. Les Roms? "Vous créez vous-mêmes, les médias, des situations de stigmatisation." A écouter Nicolas Sarkozy, le climat nauséabond qui régnait cet été était d'abord le fait de "20 heures" avides de faits divers mettant en cause des "gens du voyage" et
Quand Ségolène Royal résume en une phrase trois années de dévoiement de la France.
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estime que l'actuel président est une sorte "d'accident" de l'histoire, un truc venu d'ailleurs, en rupture totale avec le pays, et de ce fait, porteur d'une rupture anti-française, soit une ligne politique mise en oeuvre depuis trois ans avec obstination : "la question que l'on se pose avec Sarkozy est : la France existe t-elle toujours ? Parce que Sarkozy a un comportement non-français, un rapport aux riches qui est non-français, une façon d'être non-française… (...) Cette ligne, c'est l'autoritarisme. Ce n'est pas le coup d'État à la Napoléon III. C'est plus subtil : un mélange de provocations, d'agitation, d'activation de peurs, de discours sécuritaire, de thématiques ethniques. A travers tout ce que fait la droite, il y a une ligne, un projet. La vraie force de Sarkozy, à sa manière brouillonne, c'est qu'il incarne cela : le passage d'une droite « propre » à une droite beaucoup plus autoritaire". rue89.com/...emmanuel-todd...
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