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Sarkozy
passe à l'Attac
…
Notre président anciennement bling-bling vient en effet de lancer une nouvelle
OPA sur l'héritage de Jaurès… Tel un Voltaire des temps modernes, notre président
a jugé nécessaire de se réfugier en Suisse pour se fendre d'un discours
contre les puissances de l'argent que l'on jurerait écrit pour Chavez… Introduction : "Je veux rendre hommage à Albert Thomas, cette grande figure du socialisme européen, cet ami de Jaurès..." La suite est encore mieux : "Face à la misère, à la faim, au travail forcé, aux conditions de vie dégradantes qui sont faites à tant d'hommes et de femmes dans le monde, avons-nous le droit d'attendre ?", "Face à l'épuisement des ressources non renouvelables, jusqu'à quand devons-nous attendre pour produire différemment, pour vivre autrement ?" Les écolos n'ont qu'à bien se tenir. D'ailleurs,
"n'avons-nous pas assez attendu pour réguler une mondialisation qui, à côté
de l'abondance des richesses qu'elle contribuait à créer, faisait grandir des
poches de misère et de frustration ?" Bien sûr que si. Ce qu'il faut ? "Mettre en place entre les nations un système de règles qui tire tout le monde vers le haut au lieu de tirer tout le monde vers le bas" ; il faut "nous interroger sur ce qu'il faut bien appeler la marchandisation du monde". Conclusion logique de notre défenseur des opprimés, "je voudrais proposer une autre révolution dans la gouvernance mondiale (...), il faut tout revoir". Je n'invente rien : notre président vient de piquer le progamme du PS pour 2012 avant même qu'il ne soit rédigé. Qui
dit mieux ?… Frédéric
Lemaître – extraits ... "Ni la reine ni aucun membre de la famille royale ne participera aux commémorations du jour J le 6 juin puisque nous n'avons pas reçu d'invitation officielle pour aucun des événements" prévus, a déclaré jeudi une porte-parole de Buckingham... "La reine d'Angleterre, le chef de l'État britannique, est naturellement la bienvenue", a de son côté, affirmé Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement... Mais si la presse britannique se satisfait finalement de ce revirement, elle souligne le manque de tact du gouvernement français. Dans son édition du 28 mai, le Daily Mail revient largement sur cette affaire et s'en prend violemment à Nicolas Sarkozy en le qualifiant d'"égocentrique miniature". "Il devrait savoir que les forces britanniques et canadiennes (...) représentaient plus de la moitié des forces alliées ce jour-là", s'énerve le tabloïd, qui parle d'une "insulte" envers la reine. ... Le correspondant à Paris du sérieux Times assure de son côté que la frustration supposée de la reine a été largement exagérée par le tabloïd. "La famille royale ne s'attendait pas à être invitée", lui aurait assuré un haut responsable britannique. Mais le journaliste rappelle que le programme précis du 6 juin n'est toujours pas fixé et fait l'objet d'intenses négociations diplomatiques. Nicolas Sarkozy voudrait en effet pouvoir apparaître seul avec Barack Obama, au moins une partie de la journée. "En d'autres termes, cela ressemble à un bazar, un nouvel exemple d'un Sarkozy qui va trop loin et se fait des ennemis avec son auto-promotion", estime le journaliste, pour qui le président français "aurait dû savoir que le jour J, au cours duquel 73 000 soldats britanniques débarquèrent, est aussi sacré pour les Britanniques que pour les Américains". LEMONDE.FR - 28.05.09, avec AFP (extraits) ... la Cour d'Angleterre n'a guère apprécié l'absence d'invitation à la cérémonie organisée dans le cimetière militaire américain de Colleville-sur-Mer, dans le Calvados. C'est que la reine incarne toute l'histoire du dernier conflit mondial. N'est-elle pas le seul chef d'Etat encore en activité qui a connu tous les artisans du "D-Day" ; Eisenhower, Churchill, Montgomery et Charles de Gaulle ?... L'absence de carton d'invitation venu de l'Élysée a permis à la presse populaire de s'adonner au rituel du "French bashing" (éreintement des Français). Le Daily Mail et le Daily Express ont invectivé M. Sarkozy, présenté comme un goujat égocentrique. Ces deux titres historiquement anti-européens ont lourdement insisté sur les origines hongroises et italiennes du président et de son épouse, deux pays alliés à l'Allemagne nazie en 1939-1945... Marc Roche - extraits Le Monde (57) L'Église de scientologie protégée par le pouvoir ?L'article 124 de la loi "de simplification et de clarification du droit", adoptée le 12 mai par les députés, provoque une polémique entre la commission des lois de l'Assemblé nationale et la chancellerie. Qui, des députés ou des juristes du ministère de la justice, a supprimé la disposition numéro 1 de l'article 131-39 qui consacre la dissolution de la personne morale condamnée pour escroquerie, permettant ainsi à l'Eglise de scientologie d'échapper à une peine qui l'aurait définitivement contraint de cesser ses activités en France ? Qui a tenu la plume ? Les dossiers judiciaires visant la Scientologie sont-ils maudits ? Déjà, en 1998, une partie d'une procédure instruite au palais de justice de Paris avait mystérieusement disparu et n'a jamais été retrouvée. Yves Bordenave - 19/09/09 - lemonde.fr/...html
"L'Eglise de scientologie est de nouveau sur la sellette... "C'est la deuxième fois que l'Eglise de scientologie est jugée en tant que personne morale. Au regard du code pénal, elle risque la dissolution. Le précédent jugement remonte à 2003 : la cour d'appel de Paris avait alors relaxé l'association du chef d'escroquerie, ne la condamnant que pour une affaire de fichiers informatiques. "Fin 1998, abordée par des scientologues pour un test de personnalité gratuit, une femme avait fini par dépenser 20 000 euros pour des cours "de communication et de réparation de vie", l'achat de livres, de médicaments et d'un "électromètre", appareil électrique censé mesurer la "charge mentale" présente chez les patients. Les plaignants, dont deux sur quatre se sont désistés, ne devraient pouvoir compter sur le soutien du parquet, celui-ci ayant d'ores et déjà requis un non-lieu général, estimant que les mis en examen avaient été "mus par leur seule conviction religieuse" et n'avaient tiré "aucun bénéfice personnel". LE MONDE.FR avec AFP et Reuters | 25.05.09 (extraits) [On se souvient de Sarkozy s'exhibant avec Tom Cruise... De là à penser que le Parquet a reçu des ordres...] "90 Minutes, émission d'investigation, a suivi quelques pistes susceptibles de déstabiliser Sarkozy. Au final, une seule mérite d'être creusée : celle qui raconte comment, sous son règne, le ministère de l'Intérieur a curieusement relâché sa surveillance autour de l'Eglise de scientologie, écartant même un policier spécialement chargé de ce dossier. Interrogé sur ce point, Nicolas Sarkozy, l'ami de Tom Cruise (scientologue affiché), est visiblement très mal à l'aise. Avec franchise, Nicolas Sarkozy a reconnu ne pas avoir d’opinion arrêtée sur une secte pourtant maintes fois dénoncée. Et la porte-parole de la scientologie en France a expliqué comment la situation de la secte s’est améliorée lors de son passage à l’Intérieur, notamment avec le départ d’un policier gênant. "Dans son livre sur la République et les religions, il [Sarkozy} considère qu'il faut refuser les "amalgames" entre les sectes et les "nouveaux mouvements spirituels". Or, la Scientologie use de tout son pouvoir de lobbying (et elle en a) pour être universellement reconnue comme un "nouveau mouvement spirituel" ! "Si cette hypothèse se confirmait, voilà qui changerait la donne pour 2007... Michel Janva, 06 juin 2005, repris dans Sarkostique
Dans le courrier du Monde : PIERRE T. 25.05.09 | 10h14 - Quand je vois la position du parquet je dis: "Sarkozy, je te vois !" éric m. 25.05.09 | 09h32 - le parquet a déjà décidé de l'issue du procès. Tout le travail de sape de la scientologie va porter ses fruits. Un " noir " 27.05.09 | 13h03 - "Ceux qui croient, ceux qui croient croire, ceux qui croa croa, ceux qui ont du ventre, ceux qui donnent des canons aux enfants, ceux qui donnent des enfants aux canons! Tous ceux là, direction palais de l'Élysée!" Pour une bonne hygiène mentale, lire des textes de Jacques Prévert: "A chaque Km, chaque année, des vieillards aux fronts bornés, indiquent aux enfants, la route, d'un geste de ciment armé!" (56) Toujours un simulacre de concertation... Au mois de décembre dernier, le président de la république [aurait déclaré] "il est nécessaire de pratiquer la concertation à une condition : ne tenir aucun compte des avis des personnes qui se prêtaient à ce jeu-là." Nous en avions eu des illustrations manifestes en quatre mois de conflit mais ce qui vient de se passer ces derniers jours dépasse l’imagination la plus débridée. Pour illustrer leur volonté de dialogue sur le dossier de la formation et du recrutement des enseignants du premier et du second degré, les ministres concernés avaient annoncé, non sans quelque contradiction d’ailleurs, qu’étaient mis en place d’un côté une série de « groupes de travail » avec les syndicats représentatifs mais aussi, de l’autre côté, pour faire bonne mesure, une commission co-présidée par un président d’université et un recteur. Bien sûr, le calendrier imposé était une nouvelle fois à la hauteur de la précipitation et de l’agitation qui règnent dans notre pays depuis deux ans puisque tous les travaux devaient être conclus d’ici au 15 juillet ; bien sûr, on ne comprenait pas très bien quelles étaient les missions et les prérogatives respectives de la fameuse commission et desdits groupes de travail ; mais enfin cela ressemblait encore à un ersatz de négociation pour quiconque voulait bien y croire. Las, depuis quelques jours les choses sont claires y compris pour celles et ceux qui prêtaient encore quelque crédit à la volonté d’écoute des ministres concernés. Alors que les groupes de travail n’ont pas encore achevé leurs réunions et que la commission programmée n’a pas encore été mise en place, sont rendus publics, soumis aux comités techniques paritaires consultatifs et annoncés pour passage au conseil d’État les textes des projets de décrets mettant en place l’année transitoire et faisant passer en force la logique de la « mastérisation » ministérielle de la formation et des concours d’enseignants dont on avait annoncé que sa mise en place était reculée d’un an pour permettre de consulter sérieusement (enfin !) celles et ceux qui devraient la mettre en œuvre. Une nouvelle preuve est ainsi donnée de la façon dont le gouvernement en place conçoit le dialogue avec la communauté universitaire et l’autonomie qu’il lui a octroyée. Il est à peu près aussi ridicule de considérer que l’université selon le modèle de la loi LRU est autonome que de prétendre que certains pays sont régis par une république simplement parce qu’ils élisent au suffrage universel un chef d’État ou de gouvernement. Cette autonomie de gestion sous surveillance rectorale a montré ces dernières semaines son vrai visage. Personne ne saurait désormais l’oublier. Ce sont la confiance aveugle des universitaires, leur passivité à l’égard des politiques ministérielles qu’on leur imposait qui appartiennent au passé, et non le mouvement qui a su déchiffrer les effets néfastes de la Loi LRU, des décrets qui l’ont suivie, les manipulations et les mensonges qui ont répondu à quatre mois d’engagement et de réflexions. Il faudra bien un jour l’admettre, quelle que soit la situation des examens dans l’université française au mois de mai 2009 : les universitaires se sont ressaisis de leur mission intellectuelle. Ce n’est pas là une position de droite ou de gauche, simplement une lecture des faits qui se veut politique, c’est-à-dire au service des citoyens. 25 mai 2009 Sauvons l’Université Lire aussi "PUBLIE OU CRÈVE !" et Sarkosy "m' à tuer" (55) L'omnisauveur...OUF! l'hôpital public est tiré d'affaire. Et on dit merci qui? Merci à notre super-démineur de conflits, à notre sauveur en tout genre, à l'homme qui règle tout en deux temps, trois mouvements et quelques mots. Merci à notre omniprésident Sarko. Il a suffi qu'il parle et, hop! le tour est joué, plus aucun problème ou presque avec la loi Bachelot. Promis - juré, l'hôpital public ne sera pas géré comme une entreprise et soumis aux seuls impératifs de la comptabilité. Certes, il reste encore quelques fâcheux : d'éternels mécontents pour dire que cette reculade du gouvernement ne résout en rien les sérieux problèmes de compression de personnel. Ou que cette loi qui arrive au Sénat, même fortement amendée sur ce qui concerne la direction hospitalière, reste une loi bâclée. Mais ce sont des jaloux qui ne mesurent pas leur chance d'être gouvernés par un super-héros. Ils ont tort car Super-Sarko ne se contente pas de sauver les projets de loi de ses ministres : Il est sauveur tous azimuts et sans frontières. Il sauve la France, il sauve le capitalisme en le refondant de ses mains au G20, il sauve l'Europe. Et ceux qui pourraient en douter n'ont qu'à mieux l'écouter. Ainsi, la semaine dernière, dans son discours il l'a rappelé à son auditoire UMP. Quand il dirigeait l'Europe, il a sauvé le monde. En France, il a "bousculé les conservatismes" qui condamnent le pays à "un déclin irrémédiable". Mais, dans son infinie générosité, il a fait profiter tout le monde de ses super-pouvoirs. Si la Géorgie n'a pas été rayée de la carte, si un cessez-le-feu a pu intervenir à Gaza et si l'Europe n'a pas cédé au sauve-qui-peut et au chacun pour soi quand le système bancaire a menacé de s'effondrer », c'est encore, c'est toujours grâce à lui... Super-Sarko doit tout faire lui-même, y compris p s'auto-congratuler. Les mêmes ingrats qui font l'impopularité dans les sondages de notre omni-président. Le problème est que plus ils sont nombreux à douter, plus notre omni-sauveur a l'air de vouloir se persuader lui-même qu'il sauve le monde ou la France, alors qu'il cherche seulement à sauver les apparences.Erik Emptaz, dans Le Canard Echaîné - 13 mai 2009
(54) HADOPI adopté !Pourquoi Madame Michu doit craindre l’HadopiUne vidéo très pédagogique explique pourquoi tout le monde est concerné par la loi Création et Internet, par Astrid Girardeau Plus généralement, voir : www.telerama.fr/techno/la-fronde-post-hadopi-s-organise,42866.php " Pour les détails de la marche à suivre, allez sur : Tutoriel : rendre votre ordinateur HADOPI® -compatible La loi Hadopi, qu'est-ce que c'est?
(53 bis) Un bilan vide fait !DEUX ans pile d'omni-président, mais l'intéressé ne veut pas de célébration pour autant. Pas d'anniversaire, encore moins de bilan. Sarko fait tout pour l'éviter, et on le comprend volontiers. Dresser un bilan, c'est arrêter les comptes. Et pour s'y opposer il a deux bonnes raisons: dans son cas, ni l'arrêt ni les comptes ne sont bons. On le sait, le système Sarko est fondé sur le mouvement perpétuel. Or, dans ce type de dynamique, l'arrêt est mortel. Quand une promesse cesse de chasser l'autre, on a soudain le temps de s'apercevoir que les précédentes n'ont pas été tenues. Que celui qui les fait dit tout et son contraire avec le même aplomb. Que le volontarisme sans résultat tangible n'est que de la gesticulation. Que les grands trémolos ne se paient que de mots, et que la « rupture », à en croire les sondages de popularité, s'est surtout produite avec les électeurs. Pas question, donc, de casser le rythme et de laisser des mauvais plaisants s'amuser à compter les centaines de milliers de chômeurs supplémentaires, alors qu'il s'agissait de « travailler plus pour gagner plus ». Pas question de laisser les mêmes ou d'autres se pencher, entre bouclier fiscal et yacht de Bolloré, sur la dette publique, qui, en deux ans, s'est alourdie de 120 milliards bien tassés. Ou de s'arrêter sur les gardiens de prison dans la rue, les étudiants en grève, les chercheurs en colère ou la télé publique mise au pas... Le bilan, ce sera pour plus tard, l'important, c'est de passer à la suite... ... L'occasion pour lui de se livrer, plutôt qu'à un bilan sur son activité intérieure, à un exercice d'auto-congratulation sur son pas- sage révolu à la tête de l'Union. Le tout en dissertant sur « l'Europe d'après ». Après, c'est-à-dire du côté de 2012, là où tout sera plus beau et plus grand. Parce qu'il en va de l'Europe comme du Grand Paris ou de la refondation du capitalisme, il faut « du temps pour faire tout ça. Du temps a gagne pour faire de nouvelles promesses pour les trois, voire les huit ans à venir, pas pour dresser un mauvais bilan des deux années qui viennent de s'écouler. Erik Emptaz Le Canard enchaîné du 6 - 4 - 2009 (53) Le cinéma des diatribes anti-bonusSarkozy sait suivre le sens du vent.... Depuis le début de la crise financière, Sarkozy cherche à se démarquer des décideurs américains et britanniques, qui sont pourtant ses alter ego idéologiques... Au vu du cabotinage de Sarkozy, on pourrait croire qu'il a connu une subite conversion philosophique. Il n'en est rien. Car on n'a pas affaire ici à un débat politique, mais à la mondialisation de la fureur anti-bonus. Nous assistons à un concours international : entre les grands dirigeants mondiaux, c'est à qui sera le plus furax contre ces banquiers dont les malversations nous ont plongés dans le désastre économique... [Sarkozy] assure appeler de ses vœux des restrictions aux rémunérations des banquiers. Et il souhaite que davantage de prérogatives soient confiées à un organisme international pour la réglementation des instruments financiers... Mais l'important est ailleurs : il s'agit de remporter la palme de la colère, et le locataire de l'Élysée montre qu'il est passé maître dans cet art. Qu'il s'agisse de "Wall Street" ou des "financiers anglo-saxons", que vous soyez un sénateur américain ou un président français, le mantra politique du moment est le même : exploitons la colère de l'opinion publique contre la poignée d'imbéciles surpayés responsables de l'effondrement du système financier international... [Or] la colère internationale contre les banques sert de bouclier politique aux acteurs politiques et aux décideurs du monde entier, quelle que soit leur appartenance idéologique. En d'autres termes, les orientations politiques de Sarkozy restent profondément [ultra] libérales (au sens français du terme). En déchaînant sa colère sur les patrons surpayés de banques et de hedge funds sous-réglementés, Sarkozy rend plus acceptable le reste de son programme. Sarkozy fait la preuve qu'il est l'un des meilleurs acteurs de la politique nouvelle manière. Ses véritables adversaires politiques sont les socialistes français et les syndicats, mais il a choisi pour cible de sa colère affichée les méchants financiers de la planète. Ainsi, alors même qu'il s'efforce de "libéraliser" son pays , il peut se permettre de taper sur les banques anglo-saxonnes et de faire croire à ses électeurs qu'ils peuvent compter sur lui pour être aussi furieux qu'ils le sont. Mark Gimein, Slate , in Courrier international Dessin de Gheri Man dans Canard Enchaîné 1/4/2009
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