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(40) "PUBLIE OU CRÈVE !"Prononcé le 22 janvier par Nicolas Sarkozy, le fameux discours sur l'innovation et la recherche, qui continue d'alimenter la colère des enseignants-chercheurs, repose sur une idéologie que la crise actuelle devrait pourtant rendre plus que suspecte. Cette idéologie tient en deux mots : "évaluation" et "performance"... La stratégie est simple et toujours aussi grossière : débusquer les prétendus tricheurs, les fainéants, les paresseux et justifier les réductions de postes ou les modifications de statut. Chercher c'est bien, trouver c'est mieux, c'est le message qui traverse le discours présidentiel, simple, imparable, facilement relayable au bistrot du coin. Cette rhétorique ras-du-zinc est socialement malsaine, le ressentiment dont elle est chargée est communicatif. Nicolas Sarkozy, c'est un peu Tullius Detritus dans l'album d'Astérix La Zizanie : partout où il passe, les gens se tapent dessus... ... Pourquoi vouloir suspendre l'activité professionnelle des chercheurs à cette navrante alternative : "Publie ou crève !" Nicolas Sarkozy se fend d'une petite phrase anodine, mais terrifiante. Il dit : "D'ailleurs, toute activité sans évaluation pose un problème." Là, on entre véritablement dans la représentation du monde de notre président et on touche un problème fondamental qui dépasse largement la question des chercheurs : il s'agit au fond de savoir dans quel type de société l'on veut vivre. Le discours de Sarkozy est porté par le culte de la performance, l'obsession de tout mettre en concurrence. Tout doit avoir une utilité - mais aux yeux de qui ? et qui en fixe les critères ? -, et cette utilité doit être quantifiée, testée, validée. Il a tellement savonné la planche qu'il ne permet pas de position médiane : si l'on n'est pas performant, si l'on ne cherche pas à l'être, c'est qu'on est paresseux, assisté, parasite... ... quand le chercheur ne trouve pas, au minimum, et c'est énorme, il hérite et transmet. Ce bien qu'il transmet, c'est le patrimoine de l'humanité, la culture sous ses différentes formes, la mémoire de l'existence humaine... Les chercheurs n'ont pas l'obsession du bling-bling. Ils ont choisi le temps de la réflexion et de l'analyse, l'échange et le partage de la connaissance, la liberté de suivre les chemins de recherche qui leur semblent pertinents. Cette liberté qu'on leur reproche est l'essence même de leur activité. Ne pas le comprendre, c'est ne pas comprendre ce que sont la recherche et la science. ... C'est là qu'on attendrait une vision, un souffle, une énergie véritablement positive, et non des décharges d'agressivité. Notre pays n'a pas besoin d'un chef d'entreprise vindicatif à sa tête, mais d'un homme de rassemblement qui se soucie de la paix sociale, d'un vivre-ensemble harmonieux et de la poursuite du bonheur - utopie qui est au fondement de notre modernité politique (cf. le préambule de la Déclaration de 1789). Au fond, tout cela demande une certaine hauteur de vue. C'est un problème de... politique de civilisation ! Tiens, tiens, on n'en entend plus parler de celle-là. Alexandre Dupeyrix, philosophe, germaniste, université Paris-Sorbonne. Dessin dans Le Canard Enchaîné (Lire cet article au complet dans Le Monde)
Remarquable: Lettre ouverte à Sarkozy par Wendelin Werner , professeur de mathématiques, université Paris-Sud et Ecole normale supérieure, Médaille Fields 2006 et membre de l'Académie des sciences Extraits: ... Vous ne mesurez peut-être pas la défiance quasi unanime à votre égard qui s'installe dans notre communauté scientifique... [Vous disiez à la réception du ] prix Nobel d'Albert Fert : "La tâche est complexe, et c'est pourquoi j'ai voulu m'entourer des plus grands chercheurs français, dont vous faites partie, pour voir comment on pouvait reconfigurer notre dispositif scientifique et lui rendre le pilotage le plus efficace possible. Je les consulterai régulièrement, ces grands chercheurs, et je veux entendre leurs avis." [Ce que vous n'avez pas fait !] ... Votre discours [du 22 janvier] contient des contre-vérités flagrantes, des généralisations abusives, des simplifications outrancières, des effets de rhétorique douteux, qui laissent perplexe tout scientifique. Vous parlez de l'importance de l'évaluation, mais la manière dont vous arrivez à vos conclusions est précisément le type de raisonnement hâtif et tendancieux contre lequel tout scientifique et évaluateur rigoureux se doit de lutter... Le peu de considération que vous semblez accorder aux valeurs du métier de scientifique, qui ne se réduisent pas à la caricature que vous en avez faite - compétition et appât du gain -, n'est pas fait pour inciter nos jeunes et brillants étudiants à s'engager dans cette voie.... Lettre ouverte à Sarkozy par Wendelin Werner La crise universitaire dans le courrier des lecteurs du "Monde"Même si les protestations n'impliquent évidemment pas, à chaque instant, l'ensemble des personnels, un journaliste objectif ne peut que constater que le rejet - parler de révulsion serait plus approprié - des réformes est très partagé par toutes les catégories (enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs et administratifs) ; il se manifeste aussi par des protestations issues de toutes sortes d'institutions représentatives (conseils d'université et du CNRS), associations, sociétés savantes, etc. - sans parler des syndicats. Comment expliquer alors que beaucoup d'articles suggèrent qu'il s'agirait simplement d'incompréhensions mineures, voire de manques d'explications de la part de nos ministres ? Depuis dix-huit mois, les personnels ont eu tout le loisir d'analyser finement la salve des réformes qui leur sont assénées. Refuser leur mise en oeuvre leur apparaît aujourd'hui comme une mesure de salut public pour les universités, la recherche et la place de la France dans la société de la connaissance. Ils souhaitent certaines réformes, mais ni démolitions vengeresses ni régressions. Autre mensonge : les enseignants-chercheurs refuseraient toute évaluation ; en réalité, ils sont déjà évalués régulièrement par des pairs (...), par leurs productions (...) et à l'occasion des contrats d'objectifs que leurs tutelles signent avec l'État. Ce qu'ils refusent, c'est une évaluation par une autorité administrative étrangère à leur discipline ou, pire, par des comités d'experts sélectionnés par la tutelle politique. Pascal Devolder (Villeneuve-d'Ascq - Nord) In lemonde.fr/opinions/....html
(39) Compte rendu de la conférence de presse du 26 février par Klam
Le "président du pouvoir d'achat" face à ses contradictions.Et si Nicolas Sarkozy avait commis sa première grosse faute politique en axant la communication de son plan de relance sur l'investissement ?... Il s'agit de souligner l'hiatus qui s'est opéré entre le discours compassionnel du président de la République à l'égard des Français, son souci de préserver le pouvoir d'achat des classes moyennes - "Elles travaillent dur, et à la fin du mois il ne reste rien", a-t-il déclaré dans son intervention télévisée le 5 février -, et la réalité de son plan de relance. C'est la facture de ce hiatus que M. Sarkozy est en train de payer dans les sondages.... qui [font] état d'une chute de neuf points de sa popularité, l'insatisfaction ne concerne plus seulement les catégories les plus exposées à la crise (ouvriers, faibles revenus)... ... Le "pari" de la relance par l'investissement - ce sont les propres termes du chef de l'Etat - repose sur un raisonnement économique argumenté... D'abord il tient compte du handicap français, ... le poids excessif des déficits publics et de l'endettement... Dans ce contexte, mieux vaut s'assurer qu'un euro emprunté sert effectivement à préparer l'avenir... Or plus la crise dure, plus elle va se révéler socialement coûteuse... Maintenant que le chômage augmente, son slogan "Travailler plus pour gagner plus" se trouve vidé de son sens. Mais le président de la République ne peut pas faire comme s'il avait oublié sa promesse électorale d'un quotidien plus facile. Alors il compatit, ... Mais, pour les intéressés, tout cela paraît à la fois faible et vague au regard de la compassion affichée. D'où la question : combien de temps M. Sarkozy pourra-t-il tenir avant d'opter franchement pour une relance par le pouvoir d'achat ?... Françoise Fressoz, dans http://www.lemonde.fr/opinions/... .html
(38) Pirouettes, Culot et MensongesL'artiste a un peu modifié son numéro. Un poil moins abrupt et arrogant. Pas de panique, ce n'est pas encore la modestie. Mais, plutôt que de livrer de la marchandise toute ficelée, Sarko a choisi de lancer des «pistes», son nouveau mot fétiche. A charge pour les partenaires sociaux de suivre le jeu de piste. Mène-t-il quelque part ? D'abord, ces incitations à l'exploration permettent au chef de l'État de déminer le terrain, au moins provisoirement. En attendant l'examen des «pistes», Sarko se donne de l'air et du temps. Mieux, il sort un peu du jeu et renvoie quelques patates chaudes à ses ministres, aux syndicats, au patronat. Mais le naturel revient au galop. Sur quelques dossiers chauds, le Président s'est remis au bonneteau. Traitant David Pujadas de menteur, avant de mentir avec effronterie sur les nominations dans l'audiovisuel public, sortant de son chapeau une suppression de la taxe professionnelle mais sans financement, jurant que les pro. messes faites à Gandrange ont été tenues et laissant croire que les chercheurs ne sont jamais évalués, Sarko s'est montré égal à lui-même. Face à lui, comme des lapins pris dans les phares, les journalistes sont restés le plus souvent tétanisés. C'est un métier d'être tétanisé. Le problème, si l'on en croit les sondages et les manifs, c'est qu'en dehors des studios le fasciné se fait de plus en plus rare.
Le Canard Enchaîné du 11/2/2009
Le président et l'audio-visuel publicCe n'est pas le Président mais « le Conseil des ministres » qui proposera les noms des prochains patrons de l'audiovisuel public. En direct, Sarko a traité Pujadas de menteur. L'interviewer venait d'affirmer qu'il appartenait désormais au chef de l'Etat de nommer les patrons de l'audiovisuel public. Alors que c'est le Conseil des ministres. Nuance! Or qui préside ce conseils, sinon1e président de la République? Et qui osera lui porter la contradiction? .. « Le Conseil des ministres propose un nom, ..., ce nom proposé part aux commissions des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale et du Sénat, où il doit être accepté à la majorité des 3/5, c'est-à-dire que l'opposition doit être d'accord avec la majorité pour accepter le nom.» Sarko profère là un gros, un énorme mensonge, que ses interlocuteurs ont avalé avec appétit. En vérité, l'opposition parlementaire ne doit pas« être d'accord avec la majorité » pour que ce nom. soit accepté. C'est l'inverse: un nom ne peut être refusé qu'à la majorité des 3/5. Ce qui signifie, en clair, qu'il faudrait une fronde des parlementaires amis du Président pour qu'un nom sorti du cha-peau du Président soit biffé. Le système Sarko est ainsi parfaitement verrouillé. Le Canard Enchaîné du 11/2/2009
Sarkozy et Gandrange.
Le comportement de Sarkozy.Dans le forum doctissimo: ... à un moment dans l'interview le journaliste de M6 dont je ne me rappelle plus le nom est venu l'interviewer sur l'emploi. Et alors la, un comportement révélateur du foutisme et de l'égoïsme de notre président, il s'est balancé en arrière sur son dossier de fauteuil en soufflant fort, pour ensuite réponde aux questions. Ca montre d'une part qu'il en a rien à foutre, de plus qu'il ne sait pas comment régler le problème et ça l'emmerde car il aimerait bien que l'on s'acharne sur quelqu'un d'autre, et qu'en plus il doit certainement être fatigué de tout ça et des difficultés qu'il n'avait pas anticipé. En plus sa voie faussement triste quand il parle des chômeurs, faut arrêter, ce type la 1 an auparavant se baladait sur un yacht et maintenant il veut se faire passer pour le défenseur du peuple.
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La baisse de la TVA, inefficace?
La remarque présidentielle est d'autant plus absurde qu'elle n'est validée ni par la théorie, ni par l'expérience. Pour les arguments théoriques en faveur actuellement d'une relance fondée sur la baisse de la TVA, on pourra aller voir Piketty ou Martin. Mais surtout, comme le constate Chris Dillow, les données récentes tendent à montrer un effet positif de la baisse de la TVA britannique. Sarkozy a donc tort en théorie et en pratique. A la télévision française, il y a des traditions qui subsistent : un président peut toujours y raconter n'importe quoi sans la moindre contradiction. (36) Après les histoires, le voilà historien !!!L'ubiquité intellectuelle de Nicolas Sarkozy ne faisait aucun doute. Le voilà professeur d'histoire... ... Au moment où la recherche scientifique et historique est menacée par le gouvernement à travers une réorganisation autoritaire et hostile à l'esprit critique, le nouveau projet ne peut être reçu sans une certaine méfiance... Trois principes sont ainsi menacés. Depuis les révolutions historiographiques du XXe siècle, l'histoire ne repose plus sur la seule référence aux documents écrits mais sur un vaste ensemble de sources multiformes. Finis les textes, rien que les textes, et ouverte la construction critique des problèmes. Tout est bon pour l'historien de la charte au paysage, de l'objet à la trace, de l'image au son du passé. Ces nouveaux lieux de mémoire pourront-ils être mis en boîte sans parti pris ? En second lieu, l'historien du XXe et du XXIe siècle ne croit plus à la finalité implicite et encore moins imposée de la recherche : ni l'idée de nation, ni la parousie du progrès, ni la révélation religieuse ou idéologique ne figurent plus dans les commandements de ses méthodes. L'idée d'un parcours chronologique à travers les allées du jardin de la France, nation élue ou prédestinée, n'est plus recevable, sauf à marier de manière improbable Lavisse et Bossuet, de Gaulle et Clovis, sainte Geneviève et Jean Moulin, Hugo et Grégoire de Tours, en oubliant Braudel, Labrousse et surtout Marc Bloch et son histoire comparée des sociétés européennes sans laquelle l'histoire de France n'est pas compréhensible. La France et surtout "l'âme de la France" ne sont rien d'autre que des abstractions complexes, rationnelles et politiques, poétiques et romantiques... L'objet de l'histoire n'est plus le grand roi, le grand capitaine, le grand écrivain dont le catalogue varie d'ailleurs à chaque époque. En revanche, les historiens voudraient saisir le sens des pratiques de tous, de ceux et celles qui travaillent et paient leurs impôts, de ceux et celles qui pensent et de ceux et celles qu'on empêche de penser ou même de vivre dignement. Comprendre la diversité des cultures, faire revivre la société et ceux qui la composent, voilà la tâche centrale des historiens d'aujourd'hui. C'est en y répondant qu'on comprendra la France et ceux qui l'ont faite et la feront. A l'heure de l'Europe, à l'heure d'un monde sans frontières, mais aussi toujours plus divisé et conflictuel, faut-il reconstruire le mur rassurant d'une France mythique qui ne permet ni de comprendre la complexité du passé ni de préparer aux complexités de l'avenir ? Alors que les universités sont bousculées dans leurs fonctions, faut-il détourner l'attention par un leurre muséographique logé aux Invalides sous l'ombre intimidante de Louis XIV, Napoléon et de Gaulle ? A l'heure de l'ouverture au monde, faut-il redonner aux institutions académiques le rôle que la monarchie leur confiait ? L'histoire de la nation n'a-t-elle pas besoin plutôt d'un forum que d'un sarcophage ? Daniel Roche et Christophe Charle www.lemonde.fr Sarkozy revisite l'histoire de France à la sauce « Bling-Bling » Johann Michel... Il revient cependant à l’éthique historienne un devoir de vigilance lorsque le pouvoir politique franchit une ligne rouge qui consiste non seulement à falsifier la réalité historique, mais, de surcroît, à empiéter sur le domaine de la liberté de l’enseignement et de la recherche. Or, depuis que Nicolas Sarkozy a été élu à la magistrature suprême, cette ligne rouge ne cesse d’être piétinée. Les procédés de déformation de l’histoire, outre le côté « bling-bling », « clinquant », « voyant » (p. 22) des événements ainsi théâtralisés, se concentrent sur les techniques de désaffiliation idéologique et de décontextualisation des événements et des personnages historiques... qu’ils soient de gauche ou de droite, qu’ils s’inscrivent dans une époque éloignée des enjeux actuels, les personnages historiques qui ont marqué l’histoire de France appartiennent, pour le conseiller du chef de l’État, à un patrimoine commun dans lequel le pouvoir politique peut puiser comme bon lui semble ses références fondatrices. Outre que cette stratégie jette le trouble du côté d’une gauche partisane déjà profondément désunie, ces techniques permettent, dans l’ordre de la compétition politique, de séduire un électorat plus large, invité à se reconnaître dans un Sarkozy chantant les louanges de Blum ou de Jaurès... La Maison de l'histoire de France est un projet dangereuxPourtant la Maison de l'histoire de France dont Nicolas Sarkozy vient d'annoncer, dans son discours des Eyzies (prononcé en septembre), qu'elle doit prendre place aux Archives nationales est un projet dangereux. Ce danger découle de trois options hautement contestables : celle d'une France étriquée, celle du discours rétrograde qui sous-tend la Maison de l'histoire de France, et enfin, celle résultant du lieu d'implantation... La seule justification à limiter une "maison de l'histoire" à la France tient dans la continuité du discours néo-national du pouvoir : une telle maison serait en quelque sorte la vitrine historique de la supposée "identité nationale" dont l'incantation ne cesse de mobiliser les esprits depuis 2007 avec des implications terribles pour les plus vulnérables et déshonorantes pour ceux qui leur donnent réalité... Si l'échelle privilégiée est celle d'une France rabougrie, c'est, en conséquence, moins le résultat d'une réflexion pédagogique, savante et critique que de la mise en place d'un projet fondé sur la peur de l'autre et que le pouvoir exprime dans un mouvement de repli sur soi... Vincent Duclert, historienComme d'autres réformes de la présidence de Nicolas Sarkozy, le projet de Maison de l'histoire de France se saisit d'un impensé national. Mais il l'aggrave en lui imposant des solutions brutales et définitives... Avec la Maison de l'histoire de France et le calendrier de ses premières réalisations "dès la fin de l'année 2011", Nicolas Sarkozy et ses conseillers installent un avant-poste de la présidentielle. Une telle fonction augure mal de la réussite d'un projet qui demande au contraire de la liberté et du temps. Le temps de l'histoire surtout. François Loncle, député de l'Eure"La France souffre de son histoire", prétendait Nicolas Sarkozy à Nîmes en janvier 2009. En vérité, c'est bien plutôt l'histoire qui souffre de Nicolas Sarkozy. Après avoir braconné sur le territoire mémoriel de la gauche (Jean Jaurès, Léon Blum, Guy Môquet), après avoir envisagé l'idée saugrenue de faire adopter un enfant de la Shoah par les élèves de CM2, après avoir tenté de "liquider Mai 1968", après avoir chamboulé les programmes scolaires et réduit le nombre des enseignants en histoire, il s'attaque à présent aux Archives nationales...
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