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(121) La campagne est lancée !Hollande, bourreau d'enfantsEnfin, un débat. Un vrai. Les matins se suivent, et ne se ressemblent pas. Le débat sur la suppression du quotient familial, ... s'est imposé comme co-feuilleton du jour .... Et quel débat ! Comme au bon vieux temps, celui d'avant 1981, quand la droite promettait, en cas de victoire de Mitterrand allié aux communistes, les chars russes place de la Concorde. Cette fois, c'est la famille, qui est victime des ogres rouges. Pardon, la Famille (majuscule). Mieux: la Fhhâââmille. Aveugles que nous étions. Nous n'avions pas assez vu, en Hollande, un pernicieux adversaire de la Fhhâââmille. Nous n'avions pas vu, caché dans le dos de Sapin, le grand couteau du boucher assassin des trois petits enfants qui s'en allaient glâner aux champs. Et les canines du vampire Moscovici. Et la rhétorique vicieuse du pervers Cahuzac. Heureusement, la droite était là, pour dénoncer, la "folie", les "conséquences dramatiques", le "coup de massue", etc d'une suppression du quotient familial. Pensez donc: une réforme à laquelle gagneraient les ménages dont le revenu est inférieur à trois fois le SMIC, et à laquelle perdraient (un peu ou beaucoup) les autres, quelle "folie", en effet ! On est heureux que la droite l'ait, jusqu'à maintenant, épargnée à la France. Sois sage et dors bien, sinon le Grand Méchant Hollande viendra te chercher... ( Par Daniel Schneidermann le 11/01/2012 )
Les sales mecs, et leurs complicesBien. Arrivés à ce point de la première semaine de l'année, si l'on s'arrêtait deux minutes, pour faire fonctionner ce qui nous reste de cerveaux ? Quel est le point commun entre la proposition de Sarkozy aux salariés de SeaFrance, son initiative sur la TVA sociale, et "l'affaire sale mec" ? ... ... Si l'on devait trouver un point commun, c'est celui-ci: l'énergie du désespoir. Tout se passe comme si les aboyeurs du pouvoir, et leur commanditaire évidemment, avaient désormais intégré l'inéluctable défaîte, et n'avaient plus d'autre solution que de tenter des sorties désespérées, en défouraillant dans tous les sens, et en espérant le miracle. Miser sur l'apparence grossière du courage. Tenter de crever Hollande sous la mitraille. C'est une petite bande de despérados, qu'il va falloir gérer encore pendant plus de trois mois. Dans cette opération désespérée, ils ne peuvent clairement plus compter sur la complicité consciente de l'élite de l'éditocratie française... Mais ils peuvent toujours compter sur l'imbécillité aveugle du système de l'information continue qui, plusieurs heures après ces rectifications, continuait à matraquer de "l'affaire sale mec", à grands coups de bandeaux et de mazerolades moralisantes. De la twittosphère à l'univers de l'info continue industrielle, que relie un fil direct, ce système se prête parfaitement aux opérations orchestrées de saturation par les sales mecs de la Sarkozie, comme nous le montrions hier. Ce n'est sans doute pas très grave pour Hollande, à qui on ne parviendra pas à refaire le coup du "veilli, usé, fatigué", qui contribua à démolir Jospin en 2002. Ce l'est beaucoup plus pour le débat lui-même. Dans un système idéal, le feuilleton de mercredi aurait dû porter sur le brutal renchérissement du coût de l'énergie nucléaire, après le rapport de l'ASN exigeant des milliards d'investissements de sécurité dans les centrales françaises. Reste-t-elle compétitive ? Cela ne plaide-t-il pas pour la relance des énergies de substitution ? On n'en parlera pas. Ou à la Saint Glin Glin. 09h15 le neuf-quinze Par Daniel Schneidermann le 05/01/2012 (120) Sur ARTE !!!Le Canard Enchaînné 28 12 2011 (119) Pas de rigueur sur les hauts salairesLa loi de finance a finalement été votée à l'Assemblée. Au terme d'une longue nuit de débat, tous les amendements de l'opposition visant à augmenter la fiscalité sur les retraites chapeaux comme les golden parachutes ont été repoussés. Lire la suite La taxe mort-née sur l’hôtellerie de luxe: Quand les patrons des hôtels de luxe froncent le sourcil, la loi instituant une taxe de 2% sur les nuitées est de suite abrogée. Quand deux millions de citoyens descendent dans la rue, le recul de la retraite à 67 ans est validé. Deux poids, deux mesures. Tout un symbole du quinquennat de Nicolas Sarkozy... (118) Pas de scandale !Le Canard Enchaîné du 2/11/2011 (117) Sarko viole la Cour des comptes« Une nomination sans précédent ». L’intitulé de la lettre de protestation du bureau de la très discrète association des magistrats et anciens magistrats de la Cour des comptes vaut son pesant de cacahuètes. Il s’agit en effet, d’une première dans l’histoire de l'institution de la rue Cambon. C’est dire si les magistrats, qui n’ont d’autre voie que cette association pour se défaire de leur devoir de réserve, ont du mal à avaler la nomination parmi eux de Cécile Fontaine. En charge des questions de défense au cabinet de Nicolas Sarkozy depuis 4 ans, après d'autres missions dans les divers cabinets ministériels, elle a été nommée Conseillère maître sur décret du Président, malgré l’avis défavorable que Didier Migaud, premier Président de la Cour, a signifié à l’Elysée... Pire avec les prochaines élections sénatoriales les nominations se sont accélérées... C'est tout bénef : la République irréprochable pourra encore figurer parmi les promesses présidentielles de la campagne 2012 puisqu'elle n'a pas été satisfaite. Mariane 2 (116) Canal rachète Direct 8 : "pied de nez" à Sarkozy ?... "le chef de l'État pensait pouvoir lui-même redistribuer les cartes du PAF. Encore "plus drôle,c'est Vincent Bolloré, l'ami supposé de Nicolas Sarkozy, qui fait entrer le loup dans la bergerie"... www.arretsurimages.net
(115) Riches et "règle d'or" ; BettencourtLa règle d'or, cette blague de potacheL'instrument pousse-au-crime est le pacte de stabilité et de croissance européen, qui exprime déficit annuel et dette souveraine en termes de points du produit intérieur brut (PIB) et leur fixe des seuils : 3 % maximum pour le déficit, 60 % pour la dette cumulée. Or le principe du pacte, et de la "règle d'or" que l'on en tire, recèle une erreur grossière. Qu'est-ce qu'un budget équilibré ? Un budget où les dépenses n'excèdent pas les recettes. Pourquoi ne pas exprimer alors la santé d'un budget national en ces termes-là ? 102% de dépenses par rapport aux recettes : le pays connaît un déficit de 2 % ; 97%, et il s'agit au contraire d'un excédent de 3%. Lire la suite par Paul Jorion Une règle d'or en plaqué!QUEL magnifique enfumage public! Elle est assez remarquable, œtte opération de Sarkommunicant sur la fameuse «règle d'or ». Le bon peuple ne sait pas vraiment de quoi il s'agit, mais ça fait riche, sérieux, et il a retenu l'essentiel du projet: c'est la crise, notre sauveur Sarko endosse le costume du « père la rigueur » de la nation, il veut revenir à l'équilibre budgétaire et en faire une obligation, ... inscrite dans le marbre de la Constitution. On ne peut qu'applaudir, non? ... Si les socialos ne sont pas partants, les snipers de la Sarkozye n'ont plus qu'à dégainer leur numéro sur cette « bande d'irresponsables! »... C'est en effet une excellente idée d'inscrire la « règle d'or» dans la Constitution, puisqu'elle s'impose déjà. Elle est gravée dans le marbre du traité européen d'Amsterdam depuis 1997, elle s'appelle le « pacte de stabilité et de croissance ». Il exige l'équilibre budgétaire dans les Etats membres et leur interdit des déficits public supérieurs à 3 % du PIB. Mieux: la France s'assoit gentiment sur cet accord depuis les années Chirac, et SuperSarko a poursuivi le combat. Dès son élection, en 2007, il avait annoncé la couleur. Ce «pacte» était trop rigide, il fallait l'assouplir. Etre copquérant ! Voler de l'avant! ... ... Sûr que si la France est incapable de respecter la « règle d'or» européenne elle va y parvenir avec la « règle d'or» française. Tant qu'à faire, profitons du Congrès pour graver aussi dans le dur une foultitude d'autres «règles d'or» : ramener le chômage, la misère et la délinquance à zéro, par exemple. Dire qu'il suffisait d'y penser... C. N. dans Le Canard Enchaîné du 24/8/2011. Les 16 salopardsVOICI Sarko encore piégé par les riches. Avant son élection, ses copains à pognon réclamaient un bouclier fiscal pour ne pas être ponctionnés à plus de 50 % de leurs revenus. ... Sarko, voulant les garder près de lui, leur a offert un bouclier fiscal et une soirée au Fouquet's qui lui a coûté cher. fIl a été perçu comme le président des riches. Pour devenir le président de tout le monde, le temps de sa réélection, il vient de supprimer ledit bouclier, mais, pour ne pas se fâcher avec ses amis, il leur a promis de revoir l'impôt sur la fortune à la baisse. Las, les riches manquent de rigueur. Les voici qui réclament aujourd'hui ce qu'ils refusaient hier: ils veulent payer plus d'impôts, c'est nouveau. Face à la crise, ils ambitionnent de participer à l'effort national. ... ... Voilà Sarto une fois de plus dans le pétrin. S'il répond favorablement à ses amis qui en ont plein les poches, il va encore être accusé de faire la politique des riches. S'il reste sourd à leur demande, refuse de les taxer davantage, il va être accusé de continuer de les épargner. C'est à désespérer. Si les riches se mettent à vouloir être moins riches, il va finir par paraître normal que les pauvres soient plus pauvres... Et Sarto, lui, comment peut-il satisfaire tout le monde avec une politique de rigueur qui doit s' afficher comme telle pour rassurer les agences de notation mais ne doit pas désespérer ses électeurs, qui se souviennent qu'il avait promis d'être le président du pouvoir d'achat? ... ... (dans Le Canard Enchaîné du 24/8/2011) Bettencourt - suiteSarkozy directement mis en cause Dans un livre écrit par deux journalistes du Monde et dont Libération révèle mercredi des extraits, la juge Isabelle Prévost-Desprez, aujourd'hui dessaisie de l'affaire Bettencourt, affirme qu'un témoin a vu Nicolas Sarkozy se faire remettre des espèces chez la milliardaire avant son élection en 2007. Selon la juge, ce témoin n'est autre que l'infirmière de Mme Bettencourt. Cette version a été catégoriquement démentie par l'Elysée. Dans le livre, Sarko m'a tuer, Isabelle Prévost-Desprez dit avoir été surprise par la peur des témoins interrogés dans le cadre de l'investigation sur ce volet du dossier Bettencourt. La magistrate ajoute : "Il fallait me dessaisir par tous les moyens. Il était impératif de me débarquer." ( lemonde.fr/web/newsletter/... ) ... L'ancienne infirmière a cependant affirmé qu'elle avait été la cible de menaces de mort après qu'elle eut témoigné. L'Elysée a catégoriquement démenti les allégations d'Isabelle Prévost-Desprez. Martine Aubry a de son côté demandé l'ouverture d'une enquête... Pourquoi prendre le risque de violer son devoir de réserve en évoquant les propos hors procès-verbal d’un témoin de l’affaire Bettencourt... La réponse est pourtant d’une simplicité biblique : à l’instant précis où les propos d’Isabelle Prévost-Desprez seraient publiés dans ce livre, les magistrats de Bordeaux, qui instruisent le volet politique de l’affaire Bettencourt (trafic d’influence, financement illicite d’activités politiques…), seraient obligés de l’entendre comme témoin. Dès lors, s’exprimant dans le bureau des magistrats instructeurs, elle serait délivrée du sacro-saint devoir de réserve. Isabelle Prévost-Desprez aura alors tout loisir de raconter par le menu tout ce qu’elle sait de ce dossier : la peur de certains des témoins qui ont défilé dans son bureau, les incroyables pressions policières sur l’ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout ; les pressions politiques sur la hiérarchie judiciaire ; le rôle-clé joué par le procureur de Nanterre, Philippe Courroye qui, dès le premier jour de cette affaire, a agi sur ordre pour qu’elle soit judiciairement enterrée… Peut-être dévoilera-t-elle aussi le nom d’un deuxième témoin qui, dans le secret de son bureau, lui a assuré avoir vu des remises d’argent liquide au domicile des Bettencourt à Neuilly… ( Marianne2 ) (114) La campagne secrèteA huit mois de l'élection présidentielle, rien n'est perdu, rien n'est gagné. Mais Nicolas Sarkozy, le candidat secret, a mis en place une stratégie très simple qu'il suffit de décrypter, contrer, et moquer : contrôler les médias, maîtriser l'agenda national, choisir l'agenda international, fragiliser la concurrence interne, et déstabiliser l'opposition. Qui à gauche ou ailleurs saura dézinguer le court Monarque élyséen ? Pour l'instant, préparez-vous à un second mandat.
(113) Sarkozy, Rambo, Zorro, ou zozo ?Nicolas Sarkozy et son aréopage de communicants nous ont fait honte puis nous font rire... Lundi, Sarkozy, pour l'homage aux sept Français tués en Afghanistan, voulait ressembler à Clémenceau, il était Rambo. L'Afghanistan, c'était sa guerre contre le Mal... Mercredi, c'est Zorro qui vole à Berlin, convaincre Angela Merckel pour sauver, pêle-mêle, la Grèce, l'euro, l'Europe, notre avenir de Français bienheureux et la stabilité du monde. Avec son gros Airbus transatlantique et deux Falcons 7X, il fila à Berlin négocier sept heures durant... Sarko le zozo : La réalité était malheureusement bien différente sur le rôle réel de Sarkozy... marianne2.fr/sarkofrance/220eme-semaine-de-Sarkofrance... (extraits) Barthes ou Barthess ? Nicolas Sarkozy pensait-il à Yann Barthès, le journaliste du "Petit journal" sur Canal+ ou à Fabien Barthez, l’ancien gardien de but de l’équipe de France de football ? Toujours est-il que mercredi 28 septembre, le président de la République prononça Roland "Barthesse" lorsqu’il évoqua le sémiologue Roland Barthes, auteur de Mythologies. Devant un parterre d’intellectuels français, il remettait les insignes de commandeur dans l’ordre du mérite à l’intellectuelle d’origine bulgare Julia Kristeva et évoquait ses rencontres lorsqu’elle débarqua à Paris. L'époux de Julia Kristeva, l’écrivain Philippe Sollers, en rit encore : "Le Roland ‘Barthesse’ a claqué comme une fausse note à Pleyel." Nicolas Sarkozy est un habitué. Dans un avion, il avait évoqué en 2009 les "Roujon-Macquart" de Zola, au lieu des "Rougon-Macquart", et parlé en Inde, fin 2010, du Pandit Nehru, prononçant "u" plutôt que "ou". Tout cela ne prêterait pas à remarques si Nicolas Sarkozy ne se piquait pas de lectures et de culture, depuis qu’il est marié à Carla Bruni. (Arnaud Leparmentier) Commentaires : "Ce président est un érudit. Il a lu tous les livres. Edmond Danthe, Jean Jaure, Jules Verness, même du Gorgon Zola le frère caché d'Emile... Barthes nous a annoncé "la mort de l'auteur" , Sarkozy nous annonce celle du lecteur. Belle répartition des roles... Inculture et voyoucratie...les deux mamelles de la sarkozye! Le bouffon de la vingt-cinquième heure Notre scène politique est "opéra bouffable". ... Et si le spectacle,... est réussi, c'est pour cette première raison: parce qu'il nous convainc facilement que le sarkozysme, tout haïssable et néfaste qu'il soit, fut d'abord ridicule...
(112) Sarkozy et les GrecsAprès les impressionnantes manifestations du 15 juin dans toute la Grèce, Nicolas Sarkozy lançait un « appel au compromis ». Cet appel pouvait laisser croire que Sarkozy avait commencé à comprendre que pour éviter une explosion sociale qui pourrait peut-être ne pas s’arrêter à la Grèce, il allait falloir trouver un compromis entre les exigences des spéculateurs et celles du peuple grec. Peut-être aussi commençait-il à se rendre compte que les plans d’ « aide » successifs enfonçaient à chaque fois un peu plus la Grèce dans la récession et reculait d’autant la possibilité pour la Grèce de rembourser sa dette ? Pas du tout, ce que cherche Sarkozy, c’est un « compromis » entre les spéculateurs et les spéculateurs. Angela Merkel propose de mettre à contribution les banques détentrices de titres de la dette grecque sans leur demander leur avis. Sarkozy et la Banque Centrale Européenne (BCE) ne veulent pas en entendre parler et exigent que cette mise à contribution ne puisse se faire que sur la base du volontariat des banques et des assurances. Dans les deux cas, la contribution n’est pas très sévère et ne correspond en rien à la gravité de la situation. Il s’agit simplement que les banques détentrices d’obligations de l’État grec renouvellent leur investissement lorsque ces obligations arriveront à échéance de 2012 à 2014 et souscrivent de nouvelles obligations à une échéance rallongée de sept ans. Elles continueront bien évidemment, à percevoir leur rente usuraire chaque année. Rien à voir avec la responsabilité écrasante des banques et des assurances dans la crise de 2007-2008 et la récession qui s’en est suivi. Rien à voir avec les centaines de milliards d’euros que les États ont dû débourser pour les sauver de la faillite. Rien à voir avec le rôle de pyromane joué par la finance dans la crise des dettes publiques en Europe. Une fois pour toutes, pour les oligarques européens, les banques ne sont responsables de rien ou de si peu. Sarkozy et Merkel ont donc chargé la BCE de trouver un compromis entre spéculateurs. Ce faisant ils mettent l’Europe et l’euro en péril tant il est vrai que les néo libéraux ne peuvent construire une Europe digne de ce nom faute de la vouloir, régulée, politique et socialisée... (J.J. Chavigne et G. Filoche - 20 Juin 2011 - marianne2.fr/Dette-publique-grecque... )
(111) Etrillé (bis)
Le comble de la médiocritéJe demande pardon à mes lecteurs... Bien avant les autres, ... j’ai écrit que Nicolas Sarkozy était une bête politique, un innovateur bourré de bonnes idées, un homme courageux, décidé à changer la France et l’Europe. Un jour, ... je me suis même laissé aller à un plaidoyer sans vergogne pour le candidat Sarkozy. En réalité, il est tout juste un habile homme politique. Il manque de substance et de goût ; à son esprit de prédateur s’ajoute une duplicité éhontée et cynique ; la liste de ses névroses est plus longue qu’un Paris-Marseille. Sans compter qu’il est radicalement incapable de tenir ses promesses... Si Nicolas Sarkozy fut un candidat exceptionnel, il est un piètre président... La politique du chef de l’Etat a ce je-ne-sais-quoi d’irrémédiablement médiocre, de complaisant et d’artificiel. Il est allé d’échec en échec avant de transposer son arrogante logique de fiasco à l’échelle européenne et internationale... Si la personne de Silvio Berlusconi est théâtrale et digne d’un casting, celle de son homologue français est mondaine, arriviste, tout juste bonne à alimenter les rotatives pour assouvir sa soif d’image et de publicité gratuite, tel un ambitieux sans charme. (Giuliano Ferrara - courrierinternational... - extraits)
(110) Encore le nucléaire : hypocrite AllemagneInsupportable Allemagne. A-t-on idée de décider du jour au lendemain, en pleine dupes de la manigance. Depuis quarante-huit heures, se déploient les savantes analyses montrant qu'ils ont percé à jour les motivations d'Angela Merkel. Figurez-vous qu'il s'agit d'une "décision politique", a immédiatement révélé Anne Lauvergeon, présidente d'AREVA. Imaginez ! Une dirigeante politique prenant une décision politique ! Quel pur scandale ! Les spécialistes poussent l'analyse plus loin: cette "décision politique" serait "un signe de faiblesse". Merkel tenterait ainsi de se concilier les voix des électeurs verts. Ces Allemands sont d'une grossièreté ! Des décisions "politiques", des lois "politiques", des débats de société "politiques", conçus uniquement pour s'attirer les voix du Front National, ce n'est pas en France que l'on verrait une semblable aberration ! Sans parler du danger. Alors que les émissions de CO2, en 2010, ont atteint leur plus haut niveau historique, alors que le printemps 2011 est le plus chaud depuis...1900, peut-on vraiment croire les Allemands quand ils prétendent, avec leurs éoliennes, respecter leurs engagements de réductions de CO2 ? Cette décision, démagogique et irresponsable, est enfin "hypocrite": l'Allemagne souhaite inaugurer une carrière de "passager clandestin" du nucléaire, intéressante notion que l'on découvre à l'occasion. Si l'on comprend bien, un "passager clandestin" est un pays qui, faute de produire lui-même de l'électricité nucléaire, va en acheter en catimini à l'étranger. S'il venait à l'idée de l'Allemagne de démarcher la France, l'honnête France, la loyale France, la courageuse France, on espère vivement que nous refuserons de lui en vendre, et que nous dénoncerons ces scandaleuses tentatives d'approvisionnement clandestin... L'Allemagne ferait "cavalier seul". Ah bon ? Cette carte donne plutôt le sentiment que c'est la France du tout-nucléaire, qui fait cavalier seul, et impose à ses voisins, par exemple, le risque de Fessenheim. Cette carte est éloquente. Elle nous dit en effet qu'un franc débat européen s'imposera tôt ou tard. Mais pas forcément dans le sens des détracteurs de l'Allemagne. (109) KARACHI: grand danger pour Nicolas SARKOZY... Jusqu'à présent ces hommes de mains sont passés au travers, mais aujourd'hui Renaud VAN RUYMBEKE et Roger LE LOIRE paraissent s'intéresser à leurs rôles et leurs fonctions. Ce serait un début prometteur. Personne ne conteste que l'affaire Karachi est une affaire d'État, il faudra donc que les responsables rendent des comptes parce qu'il s'agit avant tout de la perte de vies humaines et que les classifications et autres secrets défense ne peuvent rien justifier. Quant à affirmer que le Ministre de l'intérieur (PASQUA), le Ministre de la Défense (LEOTARD), le Premier Ministre (BALLADUR), son cabinet (BAZIRE) et enfin le Ministre du Budget (SARKOZY), ignoraient les activités de ces officines, cela paraît difficile à croire... lepost.fr/article/2011/05/16/2496155.. |
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