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Mots-valise: Un mot-valise est un néologisme formé par le télescopage d'au moins deux autres mots existant dans la langue. On le fabrique des mots-valise en accolant la fin d'un premier mot et le début d'un second, sans répéter cette partie commune. On peut aussi intercaler une ou deux syllabes de l'un dans l'autre... Ces deux mots restent reconnaissables et donneront lieu à une définition synthétique et humoristique.
Exemples d'exercices proposés:Imaginer la définition des mots suivants, et donner, pour chaque mot, son origine et un exemple de phrase où il est employé... Rascassette, autocrodile, marguetriste, vocipréférer, caloripodomètre, casserôle, s'embarisser, trafitoquer, garapigiste, carafontaine, emberliflicoter...
On lira sur ce thème : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mot-valise et : Markéthique, par Robert SoléLE MONDE | 05.03.10 | Les Islandais se prononcent samedi, par référendum, sur le remboursement de leur dette colossale à l'égard du Royaume-Uni et des Pays-Bas. De nombreux contribuables refusent de mettre la main à la poche pour réparer les dégâts causés par les "banksters", contraction des mots banker (banquier) et gangster. Pas besoin de franglais, à vrai dire, pour dénoncer des aigrefinanciers. Le moral est en berne partout en Europe, et pas seulement en Islande : c'est le floptismisme généralisé. Nous ne sommes peut-être plus menacés de stagflation, la hausse des prix ne s'ajoutant pas au marasme économique, mais nous baignons dans l'euroscepticisme. Personne, à Bruxelles, ne semble tenir le gourouvernail. Quant à nos économistes, ils nostradamusent la galerie avec des prévisions qui ne se vérifient jamais. Pour fabriquer des néologismes, il n'y a pas que des mots-valises : il y a aussi des mots-pantalons, formés de la contraction de trois ou quatre mots, qui permettent d'habiller les responsables pour l'hiver. Ne cherchez pas. Pour les trouver, il suffit probablement de se promener sur Internet : la communautique nationale, aussi inventive que bavarde, est en pleine blogorrhée.
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