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Noël est triste Chaque année quand Noël revient, je pense à une réflexion de mon père qui m’a longtemps intrigué « Rien, disait-il, rien n’est plus triste que Noël » . Aujourd’hui, avec l’âge, je commence à comprendre ce qu’il voulait me dire. Noël est une fête tellement chargée affectivement que ce jour-là, les personnes âgées se tournent instinctivement vers ceux qui sont partis. Elles se retournent pour revoir leurs visages. Mais, derrière eux, le banc est vide, il n’y a personne. Tristesse. Comment faire la fête quand ils ne sont pas là. Sans amis, la maison reste vide. Heureusement, il y a les enfants… Sans eux, que serions-nous ? Sans eux, où irions-nous ? C’est eux qui nous tirent par la main et nous obligent, sans le savoir, à tenir bon. C’est à Noël que nous réalisons le mieux ce que nous avons promis, le jour où nous avons fait le voeu de ne pas fonder de famille. Ce soir, ils ne seront pas là. A Noël on attend les visites, les téléphones, les lettres, les cadeaux, les fleurs Et quand personne ne fait signe, la tentation est grande de fermer les volets. De peindre tout en noir avec du gris partout. Oui, c’est la tentation de Noël. La tentation de l’à quoi bon. Nous sommes au bord de notre route. Avec l’impression d’avoir été largués sur le bord du chemin. La caravane de la vie passe et continue sans nous. C’est la tentation de Noël. La tentation du repli sur soi et de nous enfermer dans notre coquille… comme une huître de Noël quand on vient la pêcher. Tout cela est peut être vrai. Il y a une chose, en tout cas, que personne ne peut nous enlever c’est notre coeur. Cette capacité de nous mettre à la place. De ne pas prêter attention au fait que nous sommes seuls. Mais de nous mettre à la place des autres, de ceux qui jamais ne reçoivent de visite. Qui souffrent dans leur corps et surtout dans leur âme. Alors, n’allons pas placer la joie de Noël là où elle ne se trouve pas. Avec les bergers, allons à la grotte ! Allons visiter nos frères, nos voisins. Il n’y a pas que l’enfant Dieu qui est sur la paille! Le secret de la joie est simple. Tu peux la donner quand tout est noir chez toi. Surtout quand tout est noir. Rejoindre les bergers et aller comme eux à la rencontre. Et voilà, mon voisin, je viens te visiter. Oui, je suis seul chez moi et j’ai besoin de toi. Car Noël c’est ici, c’est chez toi, c’est chez moi. Je n’ai rien à donner, mais le peu qu’il me reste, je veux le partager. Et merci, mon voisin, tu dilates mon âme. Je comptais sur mes doigts ceux qui pensaient à moi. Maintenant c’est fini, je t’ai trouvé chez toi et je peux communier. J’ai fait un rêve. J’ai rêvé d’une grande maison, d’une belle maison dans laquelle vivaient ensemble des personnes âgées. Ce n’était que bonheur. Pas besoin de sapin, pas besoin de guirlandes. Et bonjour mon voisin, comment as-tu dormi ? Dis moi un peu de toi, je sais que tu t’ennuies. Bonjour, bonjour, bonjour à tous coins de couloir. Et bonjour, mon voisin, as-tu remarqué notre ami du second? Son visage est tout triste, il doit broyer du noir, allons le consoler. Et bonjour mon voisin, j’ai une idée de fou, je pense qu’elle est bonne. Allons voir le nouveau, celui qu’est arrivé. Il souffre, je le sens, d’avoir quitté les siens. Allez, laissons là notre timidité. Il a besoin de toi, Tu as besoin de lui. J’ai fait un rêve. Une grande maison dans laquelle vivaient ensemble des personnes âgées. C’était Noël à tous les étages, même dans l’ascenseur. Car la joie monte aux étages, elle crée la surprise. Jean Magnan Tel : 06 01 75 59 62Au moment de partir pour le séminaire : "C’est alors que mon père parla d’une voix forte qui cachait son émotion. « Reçois, Jean un dernier conseil de ton père. Tu vois dans peu de temps c’est toi qui monteras dans le tonneau pour nous faire des sermons. Alors écoute-moi, ne dépasse jamais les cinq minutes de parole, car il est possible que pendant cinq minutes tu remues les coeurs, après tu ne remueras que les culs… »." En 1993, le prêtre Jean Magnan, marseillais d’origine, s’installe en Roumanie, et plus précisément à Satu Mare. Suite a une proposition d’un de ses amis, il achète une maison, en empruntant de l’argent, notamment à sa mère. C’est ainsi que la maison Sainte Anne est née, en hommage justement à sa mère. En 1995, il crée une association à but non lucrative. “Frères Romania”, dont voici les objectifs: ·
Aide aux enfants des orphelinats et de la rue Qu'ils sortent des orphelinats, de la rue ou de familles désorganisées. Qu'ils soient dépourvus de formation, d’appui, de moyens matériels, l’association du Père Jean cherche à leur ouvrir un avenir. Très vite, après la création de l’association, le Père Jean accueille trois jeunes lycéens roumains. Ste Anne devint un petit Internat. Horea, Radu et Anton invitèrent leurs amis. Des jeunes français arrivèrent eux aussi et furent bouleversés par la Roumanie. La maison Sainte Anne se mit à vivre. Elle devint rapidement une fourmilière d’idées, de projets et d’initiatives. De multiples groupes se créèrent, des espaces s’ouvrirent... http://www.solecem.org/santaa_roumanie.htm ABONNEZ-VOUS AU JOURNAL DE SATU MARE ! Vous souhaitez recevoir régulièrement le Journal de Satu Mare, par email ou par la poste ? Nous vous proposons de vous abonner pour 25 euros par an. Les bénéfices dégagés par le Journal sont directement affectés au fonctionnement de l’association. Pour vous abonner, merci de nous envoyer un chèque libellé à l’ordre de «Association Frères », à l’adresse suivante : Association Frères - Maison des associations - 4 rue des Arènes - 75005 PARIS PERMETTEZ A UN JEUNE DE S’OUVRIR UN AVENIR ! Notre association ne vit que par la générosité de ses donateurs : parrainages, dons de particuliers, dons d’associations, mécénat d’entreprise, … Voici quelques exemples concrets de besoins : • un repas chaud pour un enfant du programme after school coûte 2 euros par jour… • un mois d’internat pour un lycéen défavorisé coûte environ 60 euros ; pour un étudiant, un mois de résidence universitaire, nourriture comprise, coûte environ 80 euros • il faut à l’association 100 euros par mois pour donner un toit à un jeune de la rue et l’aider se construire un avenir (logement, nourriture, travail, formation, ..) NOM _______________________ Prénom ____________________________ Adresse _________________________________________________________ Code Postal _____________ Ville ____________________________________ Téléphone _____________________ Email ___________________________ Pour tout don à l’association Frères, un reçu fiscal vous sera adressé, ouvrant droit à une déduction d’impôts de 66% du montant de votre don, dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Je souhaite : parrainer un lycéen/étudiant et lui permettre de poursuivre ses études, pour un montant de _____ euros par mois aider un jeune travailleur à s’insérer dans la société et le monde professionnel, pour un montant de _____ euros par mois soutenir les actions de l’association Frères pour un montant de _____ euros. Je règle : par chèque (à libeller à l’ordre de « Association Frères ») par virement bancaire : Titulaire : Association Frères Banque : 30003 Guichet : 03080 Compte : 00037268402 Clé RIB : 19 Date : __/__/__ Signature Merci de renvoyer ce coupon à : Association Frères - Maison des associations - 4 rue des Arènes – 75005 Paris
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